Senjumaru est née il a de cela bien longtemps sur notre chère petite planète Terre, dans une famille noble japonaise de Kyoto en pleine ère Muromachi (1333-1573). Née sans pouvoir utiliser ses jambes, elle passa le plus clair de son temps à coudre, tisser, jouer de la musique et autres activités ne nécessitant pas d’user de ses jambes. Mais cette faiblesse de ne pouvoir utiliser ses jambes, lui rendu la vie difficile. À une époque où les hommes, se sentant particulièrement supérieur aux femmes, n’hésitaient pas à violer et rabaisser, une femme sans moyen de fuite et particulièrement attrayante, devenait une cible de choix. La jeune femme s’armât avec ce qu’elle possédait pour se défendre, créant pièges, poupées marionnettes et autres moyens pour éloigner ces prédateurs insatiables, blessant et tuant si nécessaire. Une bonne partie des hommes de sa famille y passèrent et elle acquit une réputation de femme maudite, vu que ceux qui la visitait ne ressortaient jamais ou mutilés. Il arriva donc bien un jour où le monde en eut marre et, Senjumaru quitte le monde dans les flammes qui consumèrent sa demeure.
Son âme quitta alors son corps, et guidée par un shinigami, arriva là où toutes les âmes finissent, à la Soul Society.
Mais avant de continuer notre petite histoire, éclairons donc quelques points. Pour commencer, qu’est-ce que la Soul Society ?
La Soul Society est notre équivalent du paradis, où les âmes sont principalement envoyées après que les Shinigamis (Dieux de la mort) les aillent purifiés au moyen d’une cérémonie. Ils rejoignent alors le Rukongai, qui forme les districts autour du Seireitei (lieu où résident les shinigamis et où ils s’entraînent).
C’est une société basée sur un système féodal, où nous avons donc un Roi, ici le Roi des esprits, ensuite viennent les gardes royaux appelée la Division Zéro. Puis viennent les Familles Nobles, l’armée du Gotei 13 ou plus simplement les 13 divisions où certaines ont des spécialisations (par exemple les soins pour la 4ième ou la recherche pour la 12ième). Puis tout en bas, les âmes peuplant le Rukongai.

La vie de notre petite Senjumaru commence donc à son arrivée à la Soul Society, quand cette dernière n’était qu’à ses débuts, avec une armée formée principalement par de dangereux individus et autres meurtriers, tels que Yachiru Unohana.

La vie au Rukongai à cette époque n’était pas des plus faciles et la jeune femme dû se battre hardiment pour survire. Elle eut néanmoins un avantage incomparable sur sa vie antérieure. Elle pouvait maintenant user de ses jambes. Était-ce grâce à ce qu’elle apprit plus tard comme étant le Reiatsu ?  

Enfin bon, avoir des jambes est une chose, savoir s’en servir est une autre et il lui fallut un bon moment pour s’y habituer.

Une âme aussi puissante attira rapidement l’attention de l’armée, qui choisit de l’inclure dans leurs rangs.
Elle découvrit alors un monde bien différent du Rukongai. Ici on lui apprit à utiliser un sabre appelé Zanpakuto, ce sont des sabres qui reflètent l’âme et la puissance de leur possesseur. Ces derniers ont 3 formes, une forme de sabre normal, semblables à ceux du commun des mortels. Puis une forme dite Shikai, et enfin le bankai, forme finale d’un zanpakuto. Le shikai et le bankai possèdent tous deux des techniques spéciales uniques à chaque zanpakuto et ayant un certain liens entre elles ( en gros si le Shikai fait des techs de feu, le bankai ne pourra pas en avoir d’eau). En plus de l’utilisation du sabre, elle apprit à utiliser des sorts et maîtriser son énergie spirituelle.

Son intelligence et sa créativité lui permirent de recevoir de la part du capitaine commandant Yamamoto la charge de la 12ième division qui acquerra, avec elle, la réputation de division de recherche et développement.
Senjumaru participa à la première guerre contre les Quincy, des humains ayant des pouvoirs proches de ceux des shinigamis, mais étant leurs antagonistes. Cette guerre s’est finie avec la quasi éradication des Quincy et fût le début de nombreux changements dans la Soul Society.

En son sein Shutara fabriqua les premiers Shihakushô, qui deviendront les habits que portent tous les shinigamis. Tissés avec de l’énergie spirituelle, ces habits s’adaptent à leurs porteurs et peuvent, quand ces derniers libèrent leur zanpakuto, changer de formes.
Cette création lui valut la reconnaissance du Roi des Esprits, qui lui offrit alors une place parmi la division Zéro, gardiens du Roi des Esprits. Cette division est extrêmement prestigieuse et spéciale, car elle regroupe les individus les plus puissants de la Soul Society et qui ont accompli quelque chose marquant l’histoire de la Soul Society, comme par exemple la création des zanpakuto par un autre de ses membres.

Ces gardiens se voient conférer l’accès au Palais du Roi des Esprits. Zone de bâtiments situés au-dessus du Seireitei. Seuls les gardiens ou des personnes qu’ils ou le Roi autorisent peuvent entrer dans cet endroit.

Senjumaru étant une personne curieuse et joueuse, elle s’introduisit à maintes reprises dans les laboratoires de la 12ième division, s’attirant les foudres de l’actuel capitaine de celle-ci.

Il n’y a pas grand-chose de spécial à dire sur la période où elle fit partie de la division Zéro. Car mis à part prendre les mesures et confectionner des habits pour les shinigamis ainsi que s’occuper avec ses collègues, elle ne fit rien d’autre de notoire. Seule la fin de son service vit de nombreux bouleversements, avec notamment l’attaque de la Soul Society par Yhwach, le roi des Quincy et le fils du Roi des Esprits. Avec l’aide de son armée, il défit nombre de shinigamis, finissant même par tuer le Capitaine Commandant Yamamoto.
Yhwach réussit par la suite à envahir le Palais du Roi des Esprits, où il combattit contre la division Zéro.

Ces derniers, après une lutte des plus acharnée finirent par se faire battre, mais c’est ce moment que la menace choisit pour se manifester. Cette dernière ayant profité de la confusion et du désordre de la guerre, détruisit absolument tout. Au moment d’être achevée par l’un des Quincy, Senjumaru ne vit qu’un immense nuage noir emplir le ciel et se déverser sur le sol, avant que ses yeux ne finissent par se fermer…