Après sa rencontre avec Rachel, puis une certaine Rumaki, fort en information et en détails, j'avais donc décidé de poursuivre ma quête de réponses. Sachant, que je devais me préparer à la possible rencontre avec le roi-divin de ce monde. Mais, plutôt méfiant, comme toujours, je devais gagner en puissance et en savoir. Aussitôt, et pour je ne sais quelle raison exacte, je fus attirer vers le Désert Magique.

Peut être allais-je en apprendre plus dans ce lieu mythique, à la fois craint et respecté par les natifs. Habité par de rare colonie de nomades. Mais cette fois-ci pour ne pas rester dans ma forme humaine-qui n'était autre que ma véritable identité, mais en ce jour une métamorphose- j'achetais une sorte de masque. J'avais déjà procédé à ce genre de subterfuge arrivé à E-Rantal. Alors, j'en dis de même ici, puisque personne ne pourrait reconnaître autant ma stature que le masque. J'enfonçais aussi mes mains dans mes longues manches, pour qu'aucun individu ne parvienne à voir mes mains squelettiques. Heiko ou tout autres personnes n'étaient pas prêt à voir qui j'étais réellement.

Mon "déguisement" fin prêt, je décidais d'emprunter les routes pour rejoindre ma destination, escorté parfois de caravanes ou parfois de soldats en patrouille, pour en apprendre encore et toujours plus sur ce monde et ses coutumes. Plusieurs jours passèrent ainsi, perdant presque la notion du temps, avant de finalement parvenir à la frontière même du lieu. Aucune caravane n'allait plus loin, et certains d'entre eux tentèrent même de me dissuader de poursuivre. Mais comme toujours j'étais déterminé, et je n'étais guère effrayé par des légendes et autres histoires.

Après quelques secondes à contempler le visage, je franchis le seuil, m'attendant à me faire attaquer ou que sais-je encore. Mais une légère déception me gagna, il ne se passa rien...Absolument rien. Poussant un petit soupir, j'avançais finalement un pas après un pas écoutant cet étrange appel qui faisait écho à mon âme. Mais alors que je n'avais franchit que quelques mètres, mon attention fut attirer par une toute autre chose. Une chose que je pouvais reconnaître entre mille, la signature énergétique de la magie. Oui, même affaibli, j'arrivais encore à sentir les effluves de mana, du moins lorsque celle-ci était suffisamment puissante. Et celle-ci l'était bien plus que l'on pouvait l'imaginer. N'importe qui avec une certaine affinité magique pouvait le ressentir.

Pour un curieux et avide de pouvoir comme moi, ceci était un véritable saint Graal, je n’hésitais donc pas un instant pour faire un petit détour. Toutefois, j'avais sous-estimé la distance et il me fallut presque une heure pour atteindre la source magique. Plus je m'avançais et plus je la ressentais, au milieu de ce désert de sable, qui ma foi, ne semblait avoir rien de spéciale ou de magique. J'allais vite comprendre que ce n'était pas le cas, mais pour l'instant, mon attention fut attirée par bien autre chose.

Au milieu du sable et des roches, se tenait une bâtisse ancienne. Aucun doute, j'avais affaire à un temple. Mais à priori pas n'importe lequel, car son architecture ne ressemblait à rien de ce que j'avais vu ici. Alors qu'était-ce?Une seule façon de le savoir y pénétrer. Je dévorais avec envie les derniers mètres qui m'en séparais. Mais alors que j'en voyais l'une des entrée toute proche, le sol se mit à trembler, un véritable vacarme, alors que le temple trembla sous ses fondations même. Et j'étais impuissant face à sa destruction. A porté d'une découverte cruciale, et voilà qu'elle tombait en poussière devant mes yeux. J'étais frustré et j'avais envie de hurler, tombant aussitôt à genou devant le spectacle.

J'avais bien changé car jamais, je me serais permis cela devant mes gardiens. Quoique, je m'effondrais bien dans mon immense lit à Nazarrick, sans que personne me voit. Ici personne ne me voyait non plus, je me laissais donc plus facilement aller à mes émotions. En quelques minutes, les vestiges des ruines avaient disparus dans un tas de gravats, alors que la colère me gagnait petit à petit.Une aura verte scintilla aussitôt autour de moi. Cette même magie qui modelait mes émotions trop forte, m'obligeant à regagner mon sang-froid. JE n'avais plus droit à mes propres sentiments, sans que cette magie n'intervienne, ce qui en devenait frustrant depuis que j'étais arrivé à Heiko.

Néanmoins, reprendre ainsi mon calme, me permit "d'entendre" un léger son, une légère mélodie. Signe qu'une magie faible mais proche était présente. Guidée par celle-ci, je m'approchais vers ce qu'il restait du temple. Mon regard balaya les décombres, pour finalement me poser sur un points précis. Je m'y approchais, et malgré mon statut de mage, je possédais une force supérieure dû à ma condition de liche, qui me permit avec plus de difficulté que je ne pensais, à soulever les pierres pour dévoiler le corps d'une étrange créature. Enfin, j'avais déjà vu de telles sortes: un elfe. Mais je ne pensais pas que cette race existait en Heiko. Enfin après, je n'avais vu encore peu de chose de ce monde, alors pourquoi pas.

Mais la source magique émanait directement de lui ou de ses affaires, quelques secondes d'hésitation à le regarder, je pris finalement ma décision. Je n'allais pas le laisser mourir ici, peut être pourrait-il m'apprendre plus encore. Après tout, il y avait si peu de monde ici, que cet être avait probablement des réponses à m'apporter. Ni une ni deux, j’attrapais son corps inconscient, mais vivant, pour le porter sur mes épaules, sans aucun mal. Chargé de mon fardeau, je reprenais mon chemin, mon but étant de trouvé un point d'eau ou l'un de ces campements ou tribus de nomades. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin, vous allez me dire. Mais j'allais apprendre encore un fait. Dans le désert magique, nous ne trouvions pas les peuples nomades, car c'est eux qui nous trouvaient. Et mon "paquetage" et moi, n'allions pas faire exception...

L'étrange être que je portais à présent sur mon dos semblait toujours inconscient. Je ne savais pas moi même combien de temps il resterait dans cet état, ni même si je pourrais tenir le coup. Si seulement, j'avais mes anciens pouvoirs de téléportation, je n'aurais eu aucun problème, mais là en l'état actuel, je commençais à m'inquiéter. Je me demandais même pourquoi je m'attardais autant sur son cas. Les personnes vivaient et mourraient, tel était le cours de la vie...

Mais je savais au fond, pourquoi je désirais qu'il survive. Tout simplement, car j'avais compris, ou du moins je supposais qu'il était un héros, avec ses longues oreilles. Possiblement un elfe. J'en avais vu nombreux au cours de mes jeux vidéos, alors peut être venait-il lui aussi d'un de ces jeux. Lui gagnant le corps d'elfe moi celui d'une liche. Je devais en savoir donc plus et continuait à le porter, sans savoir ou je me dirigeais réellement.

Les heures passèrent ainsi interminable, me rendant compte de l'étrangeté de ce lieu. Le désert de sable laissa place à un désert de glace en quelques minutes. Le sable envahit par la neige, à un tel point qu'on commençait même à se demander s'il avait réellement existait un lieu de sable ici même. Heureusement, que mon corps de mort résistait au froid, néanmoins, il ne résistait pas aux violentes tempêtes, et après une heure ainsi, je finis par m'effondrer. Avais-je peur? A vrai dire je n'y pensais même pas à cet instant. J'étais juste fatigué...

Mais alors que j'allais fermer mes yeux, plusieurs silhouettes nous entourèrent. L'un des peuples nomades du désert. Ils étaient venu finalement et nous étions sauvé. Du moins je l'espérais. Mais l'heure qui suivit me le confirma. Ne pouvant me soulever et étant dans ma forme d'Overlord, je réussissais à rester conscient pour éviter qu'ils enlèvent mon masque. Je les suivais donc, non loin, alors qu'ils m’ôtaient de mon fardeau, et bientôt, nous arrivions à une sorte de village. Enfin pouvions-nous parler ainsi de village, alors qu'il ne restait jamais au même endroit.

Je restais les dernières heures en compagnie de nos bienfaiteurs, tentant d'en apprendre plus encore. Et quels informations me donnait-on! Le peuple nomade avait l'habitude que les citadins viennent rarement ici, et souvent se perdent ou meurent, ils étaient donc guère surpris de mon manque de connaissances. Je su ainsi que ce désert magique l'était par son changement constant de climat. Il pouvait très bien être ce désert sablonneux que j'avais vu à mon arrivé, qu'un désert de glace, ou encore un véritable enfer. Transformant même le paysage. C'était à la fois impressionnant et pour un mage comme moi une curiosité à découvrir. Je dévorais les paroles de nos hôtes tel le puits de savoir que je désirais être. J'en oubliais presque notre rescapé, alors que Heiko était plus impressionnant que tous "les mondes" que j'avais pu voir jusqu'à présent. Mais une voix retenti et il me fallut quelques minutes pour comprendre ce qu'il se passait. L'elfe s'était réveillé et peut être par crainte, essayait de prendre la poudre d'escampette. Je me rappelais instantanément qu'il était un héros, et un être provenant peut être d'un de mes jeux vidéos. Je devais l'arrêter.

Et la jeune femme qui le ralenti ainsi, me permit de me retrouver aussitôt derrière lui, apercevant une scène saugrenue. Le "malade" pointait d'une arme, plutôt avancée et sûrement pas de ce monde, la jeune femme. JE contemplais ainsi l'engin qui semblait par moment parcourut d'une magie ou d'énergie, je ne savais le dire. Peut être était-ce encore un des mystères de Heiko. Là ou certains mots étaient comme traduit dans notre esprit, certaines technologies étaient transformés à nos yeux, ou à ceux des natifs, je ne savais plus dire. Mais j'allais essayer d'y répondre plus tard, je devais pour l'heure désamorcer la situation. Et alors qu'il reculait dans ma direction, j'eu l'idée de profiter de l'effet de surprise. D'un geste brusque et me servant de ma longue cape, je brouillais son champs de vision, pour frapper son arme et lui faire perdre des mains. Ceci suffirait sûrement à l'éloigner, alors que je me préparais au cas ou, à lui attraper les mains pour l'empêcher de la récupérer. Et de derrière mon masque, ma voix retenti, forte et pleine d'assurance. Je m'y étais tellement entraîné:



Je reprenais mon rôle de chef de guilde, ou du moins mon jeu d'acteur du puissant Ainz Ooal Gown. Mais dans la précipitation, je m'étais pas rendu compte, que j'avais employé le mot d'elfe, auquel la native arqua les sourcils, comme si elle n'avait pas totalement compris le mot.Mais son visage se détendit la seconde suivante. La magie de ce monde avait-il agit sur elle comme cette magie qui m'avait suivit à E-Rantal?Je ne pouvais pas m'attarder sur cela, alors que je gardais à l’œil le blond. Je poussais un petit soupir, avant de poursuivre:



Je devais essayer de trouver une solution pour amener mon sujet principal. Celui qu'il était un héros comme moi, et donc que nous venions d'un monde détruit par une puissance supérieure. Mais comment pouvais-je le faire, sans causer de problèmes avec nos hôtes... Je devais y réfléchir, et rapidement...

J'en avais vu des gens irascible et même insupportable, que ce soit sur terre ou même dans les jeux vidéos ou encore à E-rantal, mais celui-ci détenait le pompon. Enfin en y réfléchissant bien, je n'étais finalement pas mieux loti. Quand je repensais au monde inconnu d'où je venais, j'avais tué des populations entières, ou encore fait prisonnier ou de nombreuses expériences sur quelques survivants. Mais je ne considérais pas ces êtres comme des êtres vivants. A mes yeux, ils n'étaient tous que des PNJ, des êtres crée artificiellement. Mais peut être qu'au fond, ils étaient vivant. Je veux dire réellement vivant, comme les habitants de Sa'Nok. Alors le blond était ignoble dans son comportement, mais il était plutôt franc et direct, là où moi, j'avais réussi à manipuler avec l'aide de Demirgue ou même tuer avec mes autres gardiens. J'étais peut être de la pire espèce que ce jeune homme. Mais pouvais-je m'arrêter à cette histoire à présent?

Surtout que j'essayais de trouver un moyen de découvrir s'il était un véritable " héros" comme je me doutais depuis le tout début. Et j'avais besoin d'en discuter avec lui. Mais je ne connaissais encore toutes les règles de ce monde et je ne voulais pas me risquer à dévoiler des informations qui pouvaient plus de problèmes qu'autres choses. Enfin au moins tous les doutes possibles se volatilisèrent comme neige au soleil dès que l'elfe s'exclama. J'en restais bouche ouverte sous mon masque. Il ne cachait rien ni de sa surprise ou son manque de connaissances. Bien évidement, les paroles devaient être encore transformées en partie pour la native à nos côtés, ou possiblement mettait-elle cela sur le compte d'étranger du désert, dans tous les cas, elle ne le considérait pas comme ce qu'il était... Un parfait inconnu à ce monde entier. Mais à priori, il ne provenait pas non plus d'un des jeux vidéos, mais à priori d'un véritable monde peuplé d'autres créatures et d'autres technologies à priori.

Bon au moins, c'était le côté positif de tout ce qu'il dévoilait. La surprise gagnait sur mon impatience, alors que je suis sûr je l'aurais tué pour moins que ça dans l'autre monde inconnu. Et puis peu à peu, lui même semblait se détendre légèrement, même si comme moi il restait sur ses gardes. Ce que je pouvais comprendre au fond. Etranger dans un monde totalement inconnu, toutes personnes saine mentalement péterait un câble dans pareille situation. Et puis son visage ne cachait pas sa propre surprise quand il disparut à nouveau. Peu importe ce qu'il avait pu trouver dans les ruines du temple, il ne semblait pouvoir le contrôler, une magie ancestrale dont il n'avait aucune expérience. A coup sûr un danger pour les autres et pour lui même. Je m'éloignais par réflexe, gardant un œil sur lui, alors que mes pupilles vides, sous mon masque, étincelèrent d'une lueur rouge. JE devais à tout prix parler avec lui, sans éveiller les soupçons de la native... Je me creusais le cerveau pour trouver une solution.

Mais aussi surprenant que je pouvais l'imaginer l'idée provint aussitôt de lui et en partie sa stupidité. Comme quoi parfois. Au moins, je sautais sur l'occasion de son désir d'être réchauffé m'exclamant à notre hôte



Je m'inclinais légèrement envers la jeune femme, qui s'empourpra légèrement, acceptant avec rapidité ma demande. S'éloignant en trottinant vers le centre du camps. Une fois qu'elle n'était plus dans notre champs de vision, je m'approchais de l'arme de l'elfe, me baissant légèrement pour l’attraper à travers mes gants. La contemplant silencieusement. Une arme à feu, comme les humains de mon époque appréciaient tant. Enfin pas tout à fait, elle était différentes et en un sens plus évolué, même si sa construction était aussi plus sommaire voir pauvre. Puis je tournais mon visage vers l'étranger.



Un long soupir que je poussais me permis de me détendre comme lorsque je me retrouvais seul et que je ne devais pas jouer un rôle, celui de Ainz Ooal Gown maître de guilde et créateur des gardiens.




Oui en effet, je pensais que nous étions que Rachel, Rumaki et moi sur ce monde, mais à priori nous étions bien plus. Il fallait connaître notre nombre, savoir depuis combien de temps chacun était là et voir s'il y avait un laps de temps entre chaque apparition de héros...

Je continuais donc à contempler l'arme ainsi ramassé. Je commençais à me poser de nombreuses questions sur l'invocation des héros. A priori, certains étaient invoqué avec leurs propres armes et une magie semblait modifier la texture ou le design de ces dernières, plus encore à la vue des natifs. Mais alors, que je réfléchissais à ce fait, et surtout à penser que je n'avais pas été invoqué avec mon propre bâton magique, le jeune homme s'approcha de moi pour récupérer son arme, semblant prendre sur lui même. Enfin c'était encore un peu trop demandé pour lui, puisqu’il me le retira un peu plus sèchement sur la fin.

Je connaissais ce genre de personnes, j'en avais côtoyer dans la vraie vie d'ou l'une des raisons pour laquelle je m'enfermer dans les jeux vidéos: Pour ne pas les croiser. De véritables brutes qui pensait plus avec leur muscle que leur cerveau et était toujours prêt à la violence.En d'autres termes de véritable brute. Alors quand celui-ci m'expliqua qu'on ne pouvait le changer et que ce n'était pas un état de choc évoqué, je ris intérieurement. Il n'avait donc même pas compris que j'avais éloigné la jeune femme volontairement pour discuter avec lui seul à seul. Ce qui évidemment confirmer ma première pensée, un tas de muscles sans cervelle, prêt à frapper tout ce qui bouge. Bien sûr, j'évitais consciemment de rire ou de le provoquer, je n'avais pas mes pouvoirs de liche, je savais donc que pendant un temps, je ne pourrais rien faire, hormis utiliser mon propre esprit et cerveau. Heureusement que Demiurge avait déteint sur moi et que je parvenais à mieux réfléchir à différents plans. Enfin, au passage je soupçonnais que mon propre personnage prenait de plus en plus le dessus sur ma propre personnalité humaine. Et étrangement, je n'en avais même pas peur. L'idée que mon humanité disparaisse ne semblait me faire ni chaud ni froid. Était-il déjà trop tard?

Enfin pour revenir aux longues oreilles -puisque ce n'était pas un elfe et que je ne connaissais pas son nom- celui-ci avait conscience de qui il était. C'était déjà un point positif et assumait ce mauvais côté. Au moins, il se détendit un peu, alors qu'il s'installa sur un rebord, grimaçant de douleur. JE n'avais même plus une once de pouvoir, alors je ne pouvais le soigner. Et même si j'en avais eu le pouvoir, je ne l'aurais pas fais à une époque. En tant que roi-sorcier, je parle. Actuellement, je l'aurais fais avec joie pour récolter plus d'informations encore. Et l'amadouer, un peu plus. Même si la tâche semblait difficile avec un tel être.

Je réfléchissais, écoutant d'une oreille l'étranger, alors que je plongeais à nouveau dans mes longues pensées. Décidément depuis mon arrivé seul à Heiko, j'avais de longs moments d'absence. Pourtant, un mot et une partie de son discours me tira de ma rêverie. Principalement le mot "Atlas" que je n'avais jamais entendu parlé et que je soupçonnais être un lieu sur Heiko, jusqu'à ce qu'il induise l'idée d'une troisième planète. Si je comptais bien, il y avait celle d'où il venait et avait vécu, Heiko et une troisiéme. Se pouvait-il que Heiko ne soit pas l'unique planète de cette galaxie, je n'y avais jamais réellement réfléchi, mais de savoir que d'autres héros pouvaient apparaître sur d'autres planètes changeait toute la donne.

Enfin, je ne voulais pas encore m'emporter, il y avait un raisonnement plus logique et simple. Enfin simple c'était une ironie. Mais peut être était-il, indirectement, comme moi. Ou au vu du monde de sa technologie, possédait des vaisseaux comme dans la science-fiction de nos films et leurs peuples avaient envahit d'autres planètes, dont une du nom de Atlas.

Mais étrangement, je commençais à plus croire à la première idée que la seconde. Il parlait d'avoir emprunté un portail. Mais était-il possible que ses portails étaient reliés à certain monde, dont le sien? N'avait-il pas connu l'apocalypse qu'avait vu Rachel ou Rumaki? Ceci devenait compliqué et me faisait un mal de crâne, instantané...Il parlait de cet univers, mais peut être ne savait-il même pas où il était. Je réfléchissais avec tant d'intensité, que derrière mon masque la lueur rouge de mes pupilles vide ne cessèrent d'étinceler. Dans tous les cas, je n'avais qu'une seule chose à faire, discuter avec lui pour savoir. Me raclant la gorge et essayant de choisir les bon mots, je repris la parole:




D'ailleurs sans m'en rendre compte ma voix partait légèrement dans les aigus, comme si je devenais petit à petit hystérique. C'était peut être le cas d'ailleurs. Il y avait trop d'informations, trop de questions sans réponses et trop de doutes. Tout le monde aurait perdu les pédales, encore plus quand on ne comprenait pas encore pourquoi nous étions ici dans ce monde inconnu et totalement étranger à nous.

Mais bien sûr l'aura verte entoura mon corps pour le calmer aussitôt et me permettant de reprendre mon sang-froid. Tout d'un coup je me mis à réfléchir plus posément, et devenir même méfiant. Si un tel peuple existait peut être était-il venu ici pour espionner et bientôt envahit Heiko. Qu'avait-il trouvé dans ce temple.




J'évitais à merveille de paraître méfiant et essayait de lui montrer que j'étais avec lui. Toutefois, je voyais une potentiel menace en cet étranger. J'espérais que non, étant donné que je n'avais aucun pouvoir offensif. Mais peut être pourrais-je utiliser les nomades pour s'opposer à lui, s'il y avait besoin. Enfin, je voulais lui laisser encore le bénéfice du doute et j'attendais donc sa réponse, nullement agressif dans mon comportement.

J'attendais avec avidité les réponses de mon interlocuteur. Toutefois, j'allais être déçu, si ce n'était même légèrement agacé et énervé par son ton. Car en effet, depuis le début ses paroles laissaient porter à confusion. Après tout, il parlait de visiter trois planètes en l'espace de deux mois, avec une simplicité déconcertante. N'importe qui aurait été perdu et déstabilisé, mais l'homme en face de moi était plutôt atypique, tout comme sa réponse, plutôt hautaine et supérieur.

JE commençais à regretter de ne pas avoir ma toute puissance, je lui aurais fais fermer son clapet et regretter son attitude. Le fait est que j'avais perdu ne serait-ce qu'une once de magie, alors je ne pouvais pas faire grand chose pour l'heure. Mais je retenais bien cette rencontre pour le jour ou je retrouverais ma puissance. Et suivant comment se poursuivait cette relation, je lui donnerais une leçon dont il se souviendrait. Oui je m'en faisais la promesse.

Mais d'ailleurs mon corps réagit au quart de tour, alors qu'à travers mon masque mes yeux brillèrent d'une intense lueur rouge et que je commençais à légèrement trembler de colère. Mais aussitôt une aura verte m'entoura pour me calmer. Je me détendis aussitôt et accueilli mieux que d’habitude son intervention. Puis l'elfe poursuivit rapidement son discours, face à mon silence. Oui, je voulais en savoir le plus possible, avant de poursuivre sur mes questions ou mes recherches. D'ailleurs ses réponses suivantes me firent me méfier encore plus. Plus le temps avancé, plus je me disais qu'il était ici pour espionner et agir contre ce monde. Après tout, qui pouvait me dire si le Destructeur n'avait pas de sous-fifres?

Je le regardais avec intensité, content de porter mon masque pour qu'aucune émotion ne s'aperçoive. Enfin vous allez me dire, comment on pouvait voir quoique se soit sur un visage squelettique. J'étais un manque d'émotion ambulant, enfin physiquement parlant évidement, car au fond je bouillonnais d'émotion, et pas des bonnes pour l'instant.

Comme j'aurais aimé lire dans les pensées, voir le passé ou tout autre pouvoir qui aurait pu me permettre de savoir la vérité sur lui et ses projets. Au final, je comprenais peu à peu, que même si nous étions des héros, nous n'avions pas la même vision et surtout nous pouvions devenir des ennemis. Le blond prenait peu à peu ce chemin pour moi. Mais je devais jouer plus finement, après tout je ne connaissais pas son potentiel et sa force. Gardant encore le silence, tout en l'observant à travers mon masque, je me posais une multitude de questions. Devrais-je jouer le jeu ou être direct.




Ma voix était plus froide que je ne l'avais voulu. Peut être ma tira pouvait passer pour une menace ou un conseil, je ne savais le dire et sur l'instant, je m'en moquais. Il me cachait trop de choses. Et n'était pas très bon menteur, alors qu'il répondait de manière évasif. Au moins, je lui avais bien expliqué que je n'étais pas l'une de ses personnes, il ne risquait donc rien pour l'heure, de ma part.




Tout en parlant je réfléchissais massant de ma main ganté le dessous de mon masque, plongé dans une intense réflexion. La situation était plus grave et profonde que je ne pouvais l'imaginer. Et les dangers plus grands encore.Pourtant, j'en revenais à chaque fois à la même conclusion, nous ne savions encore trop peu de choses pour confirmer une idée. Je n'avais plus qu'à attendre que ce ou ces mondes décident de m'en apprendre plus. Il fallait que je sois patient.




Si l'elfe ou même sa planète d'adoption devenaient des ennemis, je devais en savoir le plus possible pour mettre des plans en oeuvre pour résister à cet ennemi inconnu. Je pensais que seul le Destructeur était le véritable danger, mais peut être y en avait-il un bien plus proche et imminent encore...

Je compris assez rapidement que les relations avec cet être allait être compliquées. Mais je devais prendre sur moi, je devais jouer de manipulation, comme je le faisais à chaque fois et surtout dans le premier monde qui m'avait invoqué. A la différence qu'ici j'avais perdu tous mes pouvoirs, je devais donc m'appuyer encore plus sur mon savoir des jeux de rôle et autres jeux vidéos, pour former mes plans.

Enfin au moins, il s'excusa, du moins c'est ce que je pouvais avoir de mieux de sa part. Si j'avais pu, j'aurais roulé des yeux, fort heureusement, je ne le fis pas et écoutais ce qu'il avait donc à dire. Pour l'instant, je ne le considérais pas comme un ennemi en devenir, mais je restais toujours sur mes gardes. Enfin, je me doutais qu'il n'avait pas le talent ou le potentiel pour être un tacticien de guerre, mais il n'était qu'un guerrier, possiblement puissant, mais certainement pas dangereux pour moi dans un avenir proche ou lointain. Je pouvais même me servir de lui, si son monde devenait notre ennemi, ou même si ce fameux destructeur se présentait à nous.

Il confirma, tout de même rapidement, mes premières pensées sur son cas. Un être plutôt indépendant mais surtout égoïste, dû à la traîtrise de son monde. Mais il jouait aussi les grands héros, à deux reprises d'après ses dires. Et comme on le dit souvent, chassez le naturel il revient au galop. Alors même s'il avait été blessé, a un moment ou un autre il aiderait son prochain. Et il était facilement malléable et manipulable jusqu’à deux reprises des êtres y étaient parvenus.Mais je voulais tester cette théorie et même si je n'avais pas la réponse de suite, je semais la petite graine. On pouvait voir cela comme un petit pari sur le long terme. Jouant jusque dans ma carrure le doute et le questionnement, je m'exclamais:



Mais déjà qu'il partait sur son explication de Atlas, sans donner trop d'information ou du moins peu de détails. Mais tous élément étaient toujours bon à prendre et donc je retenais. Et ce monde était bien différent de Heiko ou les gens étaient pour la plupart respectueux, prêt à aider son prochain. Un monde ou il y faisait bon vivre, malgré le danger environnant et quotidien. Mais ce Atlas était bien loin de cette image idyllique et ressemblait au monde de l'elfe, en plus de posséder une sorte de sous-sol et surface. Ce qui évidemment était dure à s'imaginer. Y avait-il des bunkers comme on pouvait voir dans certains films de science fiction? Mais surtout, ce jeune homme avait annoncé une information primordiale, tout en avouant une idée que j'avais déjà. Le peuple ne connaissait pas non plus notre existence, et lorsque nous essayions de leur en parler, nos mots étaient transformés par une magie ancestrale. Mais alors que j'allais à nouveau m'adresser à lui, non sans un certain sourire suite à son "naturel qui revenait au galop", la jeune femme précédente revint nous chercher pour la suivre. Elle ne cessait de regarder le blondinet, avait-elle un faible pour lui? Je m'amusais à penser à une idylle entre eux. Surtout qu'au final, le héros de Atlas n'était pas un si mauvais bougre que ça puisqu'il tenta de s'excuser auprès d'elle. Sous cette grande carapace n'y avait-il pas un cœur doux et tendre?

Ainsi nous nous dirigions vers le feu de camps de fortune, pour nous installer une assiette à la main. Et déjà nous pouvions voir un ancien comptait des histoires aux plus jeunes, alors que des jeunes femmes dansaient sous le regard les hommes, dans un spectacle magique. Mais aussitôt, je me souvins que je lui avais fait une promesse et je me devais de la tenir pour gagner sa confiance



Je me perdais un peu devant cette magie inconnue, alors que j'aurais payé cher pour essayer de la comprendre, voir même l'apprendre. Si j'avais pu exprimer une émotion ça aurait été la curiosité, l'avidité et le désir d'apprendre, tel un vieux magicien ou un scientifique devant une nouvelle trouvaille. Mais me rappelant où j'étais et avec qui, je me raclais la gorge, reprenant rapidement la notion de la réalité. Je savais que j'avais fais attention de ne pas parler fort pour ne pas être écouter par d'autres oreilles que mon interlocuteur, mais étrangement, j'avais toujours peur d'être surpris au milieu de mes conversations...

Spoiler:

Je commençais a bien cerner le bonhomme et je savais que mon explication n'allait pas lui plaire et surtout qu'il allait être blasé de la situation. Il n'allait jamais se rendre compte de la fascination que pouvait exercer les lieux. Aucun doutes que nombres de magiciens ou scientifiques, s'il y en avait ici, venaient ici même pour en apprendre plus et comprendre le fonctionnement du désert. Après tout peut être même que la clé du secret offrait la magie de la météo, ce qui rendrait n'importe quel sorcier assez puissant pour contrôler le monde.

Mais ce n'était pas avec monsieur longues oreilles, que je pourrais discuter de tout ceci. Et puis, nous étions au campement, donc les sujets étaient momentanément plus discret et restreins. Mais la suite n'allait pas me déplaire alors que la jeune fille qui semblait en pincer pour le petit blondinet en manque de savoir vivre, l'invitait à danser. Et du peu que j'avais vu, je me doutais qu'il ne savait pas réagir à une telle proposition. D'ailleurs même lorsqu'il me regarda une première fois, je me mis à rire ouvertement, quelque peu moqueur mais sûrement bien mérité. En rien méchant, mais je profitais de cet instant. Et puis lorsqu'il se mit à danser, alors qu'il m'appelait presque au secours, me fit rire franchement, me faisant manquer presque de m’étouffer. Je l'encourageais tout de même de la main, me rendant compte qu'il était ml barré, alors que les regards des anciens du camps se posaient sur lui amusés, eux aussi. Aucun doute que les gens et même les nomades de cette planète était des bons vivant et ces derniers ne semblaient pas doter d'une once de vice.La bonne humeur et la joie de vivre en toute simplicité voilà comment les décrire.

Mais bientôt une femme vint m'inviter aussi. Je refusais d'abord poliment, mais elle insista. C'était un peu l'arroseur arrosé pour le coup. Mais je n'avais pas dit mon dernier mot. Car a L'inverse du héros de Atlas, l'une de mes amis nous avaient forcé à apprendre à danser, à notre grand regret à d'autres amis de la guilde et moi même. Mais il était impossible de s'opposer à elle. Quand elle avait une idée en tête, aucun moyen de se défiler. Et puis par la suite, cela m'avait aidé à E-Rantal.

Avec agilité, malgré ma carrure impressionnante en tant que Momon des ténèbres, je m'inclinais avec grâce et attrapa la main de ma danseuse, pour aller me poster a coté de monsieur bras cassé. Cette fois-ci plus sérieux et plus discrètement, je l'invitais à m'imiter. Bien sûr, les anciens le remarquaient mais encourageaient l'étranger à poursuivre. Puis dès la première note, je partais au son des notes de musique sous le regard des spectateurs, non sans ralentir parfois, pour laisser le temps au blondinet d’appréhender, ce que je faisais.Il fallait qu'il imaginer cet art comme une bataille dans laquelle il s’engageait, c'est l'image que j'en avais à mes débuts, ce qui m'avait aidé grandement. Mais la question était: n'allait-il pas s'énerver, alors qu'il n'était pas l'être le plus patient et surtout face aux sourires  sympathique et moqueur des anciens? Je m'inquiétais de ce détail. Mais la soirée allait bientôt arriver à son terme, il pourrait donc bientôt se reposer ou pas au vu de la jeune femme...Je souriais intérieurement à cette image...

La soirée s'éternisait encore, mais n'allait pas tarder à finir. Du moins pour la plupart des personnes ici. Car au vu de la jeune femme qui faisait danser notre étranger, sa soirée ne faisait que commencer. Au moins, il n'avait pas fait plus de remous, comme je le craignais au début. Peut être changeait-il un peu à présent, qu'il était hors de danger. Mais personnellement, je me méfiais de lui, après tout ce qu'il m'avait appris et les raisons exactes de sa venue ici.Toutefois, je ne pouvais rien faire réellement, je n'avais pas récupérer ma pleine puissance magique et même si j'avais l'apparence de Momon des ténèbres je n'avais pas sa force. En d'autres termes, je ne pouvais pas y faire grand chose pour l'instant et je devais trouver un moyen de retrouver ma pleine puissance et ce rapidement. Je ne pouvais abaisser ma garde, sous ses airs de vacances, je perdais pas à l'esprit qu'une véritable épée de Damoclès pendait au-dessus de nos têtes.

Enfin j'avais le temps de me triturer les méninges, après tout la nuit portait conseil comme on dit. D'ailleurs, j'avais une nouvelle fois raison, alors que la nomade embarqua bien rapidement monsieur longue oreille dans sa carriole. Et ceux dans tous les sens du terme. Pardon, je commençais à faire des mauvaises blagues comme l'un de mes ami de guilde.Enfin, au moins elle allait probablement le tenir à l’œil et l'empêcher de faire des bêtises. Il aurait bien d'autres choses à penser cette nuit.

Je riais intérieurement, une nouvelle fois. Mais il était temps pour moi de retourner dans mon propre lit de fortune ou plutôt à la belle étoile. La nuit ici était magnifique. Tout aussi belle qu'à E-Rantal, mais tellement plus belle que ce qu'on voyait au Japon. Néanmoins, cette solitude me faisait broyer du noir. Je pensais à ma première perte quand j'avais perdu mon monde principal et mes amis de guilde. Puis à la seconde et possiblement la plus douloureuse quand je perdis mes "enfants" et un nouveau monde dont j'étais le grand roi-sorcier. Pourtant, je ne pouvais rien y faire. Qui sait? Peut être que d'autres avait été sauvé avant la fin. Je devais me raccrocher encore à cet espoir. Et je devais devenir aussi puissant pour ne pas paraître faible face à mes PNJ. Enfin pouvais-je encore parler d'eux en ces termes, ils avaient gagné une âme à E-Rantal, je le savais.

C'est sous toutes ses pensées que je fini par m'endormir....

Mais tout aussi vite les première lueur de l'aube me réveillèrent. Je me levais donc m'étirais pour voir déjà les premier lève tôt s'activait dans le camps, que j'allais aider aussitôt. Puis après peut être quelques heures, nous apercevions le blondinet et sa nouvelle conquête à ses bras. Bien sûr, je voulais rire, mais mon amusement fut aussitôt douché, quand j'appris que cette jeune fille n'était autre que la fille du chef de la caravane. Sous mon épais masque, j'en restais bouche bée et je me mis légèrement à balbutier. Il attirait les ennuis ce héros... Et on allait probablement se faire jeter tous les deux. Lui pour avoir touché la jeune fille à son papa et moi pour l'avoir amené ici... Je commençais légèrement à paniquer, alors que l'étrange lumière verte me calme et m'obligea à me racler la gorge. Je devais rattraper la situation coûte que coûte.



Un long moment de silence s'installa. J'en restais une nouvelle fois sans voix. Ce monde avait de quoi surprendre et étonner.A priori, le chef de la caravane avait des talent magique, mais en plus on ne risquait rien. Je me détendit d'un coup, en essayant de ne rien laisser paraître. Je me permis même de soupirer, alors que je regardais le nouveau petit couple fraîchement formé. Malheureusement, j'allais vite comprendre que ce merveilleux désert n'était pas aussi calme qu'on pouvait le croire.

Tout commença par un bruit sourd au loin. Alors qu'une sorte d'éruption apparut à plusieurs lieux de là. Une longue colonne de sable envahit le ciel, avant de retomber. Ceci réapparut deux trois fois encore. Les hommes du désert semblait bien silencieux et attendre. Quoique cela puisse être, il semblait être assez loin. Du moins ce que je pensais, car au milieu de ce silence pesant, un hennissement se fit entendre. Un cri de douleur et de peur. Aucun doute un des chevaux parqués un peu plus loin était attaqué. Et si ces nomades perdaient toutes leurs bêtes, s'en était fini d'eux. Nous ne pouvions pas les laisser dans cette situation, alors qu'ils nous avaient sauvé... Sans attendre, et comme un seul homme, nous nous levions et partirent en direction de ce vacarme. J'allais les aider malgré la faiblesse, c'était évident...

Ni une ni deux, nous nous retrouvions en haut d'une des dunes de sable, scrutant l'horizon à la recherche l'origine du mal. Pour l'instant, elle était invisible, mais les chevaux, eux, tentaient de s’échapper malgré leurs attaches, alors que juste à côté se trouvait le cadavre d'un chevaux. Mais qui avait pu causer un tel massacre?

La réponse me fut apporter rapidement, alors que j'entendis une pulsation, et la seconde d'après une sorte de projectile bondir sur une énorme forme. Je remontais à l'endroit même ou l'énergie avait été tiré, avant d'apercevoir le blondinet. J'étais tout de même surpris de le voir ici, et non essayer de s'échapper dans le chaos. Alors sauver la vie d'un des hommes, j'en restais presque bouche bée. Pourtant, je n'avais pas le temps de réfléchir plus encore à cette situation, car la créature se précipiter vers le concerné, mais fut réceptionné avec force par monsieur longues oreilles. De plus en plus intéressant et intriguant. Il possédait une magie à distance, mais pouvait aussi augmenter ses propres capacités, durant un certain temps. Une sorte de mage-guerrier, comme nous pouvions voir dans les jeux vidéos ou autres jeux de rôle. Mais comme moi il était faible, et loin de ses capacités d'avant, je pouvais le voir aux traits de son visage et la lutte qu'il commençait avec le monstre. Un monstre que j'appris être un bébé dragon des sables. Je ne voulais pas imaginer à quoi ressembler un adulte, mais je ne pouvais encore moins laisser notre héros y passer, après avoir sauvé la vie d'un des nomades.

Quelques archers lui tirèrent dessus, mais sans succès, malgré son jeune âge ses écailles étaient trop résistantes, toutefois je pouvais voir leur objectif. L'un des yeux de la créature. Ce qui était logique puisque la partie la plus fragile de n'importe quel monstre. Sans attendre j'usais de mes jambes pour me propulser. Mais je devais tout de même garder l'illusion, que j'étais un guerrier et non un mage. Ainsi, j'usais des pouvoirs élémentaire, en toute discrétion pour augmenter l'air autour de mes jambes et me faire propulser au côté de Jak et du monstre. J'avais peut être un peu exagéré d'ailleurs, mais je devais montrer le côté brute de mon personnage, Momon des ténèbres. J'arrivais donc tel un boulet de canon sur la créature, libérant ainsi le héros de Atlas de l'emprise du monstre et d'une mort certaine. Mais je n'en finissais pas là, car libérant mon épée d'une taille démesurée et surtout irréelle puis qu’étant une illusion, je frappais le monstre déclenchant une "explosion" dessus. Bien sûr j'avais utilisé une attaque élémentaire de feu, mais je devais faire penser à tous que mon arme était simplement enchantée. Je devais jouer de mon esprit pour mener ma barque et ceux malgré le danger. Alors que nous avions un peu de répits, je me relevais tel un héros de manga, ma cape fouettant l'air. C'était amusant de jouer l'être impressionnant. Mais je devais rapidement établir un plan avec l'aide du blond.



Je tentais de rire à ma phrase et détendre l'atmosphère, mais au fond j'étais tout de même inquiet. Je n'avais pas forcément confiance en lui, et je ne venais pas d'une classe de première ligne, mais plutôt un soutien ou plutôt une classe à distance, comme lui à priori. Mais encore une fois, j'étais pris à mon propre jeu.

Dans tous les cas, je ne pouvais plus reculer et espérant que le héros se joigne à moi, je fonçais à nouveau vers l'adversaire enchaînant les attaques élémentaires de feu sur l'adversaire, le faisant reculer dès lors que je visais ses yeux. Mais ce n'était que de concert avec Jak que nous pourrions repousser le monstre, autant dire que je n'étais pas serein...

Le plan, que j'avais formé, devait se mettre en place, et malgré mon incertitude et mon manque de confiance au blondinet. Nous ne pouvions faire autrement et je le savais. Alors aussitôt je me propulsais vers le dragon du désert, frappant de mon épée et à chaque fois que je sentais une quelconque résistance, je déclenchais ma magie élémentaire de feu. Je devais être synchronisé, pour me faire passer pour un guerrier à l'épée magique et non un mage.

Toutefois, je n'avais pas prévus un point, car alors que je faisais reculer la bête, celle-ci poussa un hurlement, puis bondit tel les renard que l'on voit chassait, en direction du sol, creusant aussitôt dans le sable. Il disparut dans les profondeurs, alors que le sable alentours refermé aussitôt le trou qui avait été formé. Le calme était revenu un instant, mais la seconde d'après, il bondit sur le côté. J'eus tout juste le temps de me protéger derrière mon épée, malheureusement, n'était pas un guerrier, je pris plus de dégâts que je n'avais pu penser. Je tentais d'amortir le choc, et surtout de ne point le montrer.

Mais déjà le monstre, poursuivit sa stratégie, en replongeant dans le sable. Je n'allais pas durer longtemps! Et où était passé l'autre héros. Je risquais un regard dans sa direction, pour ne plus le voir. Il m'avait abandonné finalement. Je fulminais intérieurement. J'aurais dû savoir qu'à la moindre occasion, il allait se barrer. Pourtant, maintenant j'étais au prise avec un adversaire que j'aurais éliminé d'un claquement de doigt avec mon ancien pouvoir, mais là...Je devais réfléchir, mais là il fallait penser à un moyen d'éviter une seconde attaque du même acabit que la précédente.

Puis tout d'un coup, j'aperçus une bosse sur le côté qui s'avançait à vive allure vers moi, avant de disparaître et apparaître à nouveau devant moi. Une idée me vint, je devais rompre son lien, ou sa visibilité avec l'extérieur. Aussitôt, j'enfonçais "l'épée" dans le sable environnant et libérais mon pouvoir " infernal", déclenchant une explosion qui fit jaillir le sable de partout. Le monstre avait été dérouté et surpris, et se mit à sortir, afin de me voir de ses propres yeux. C'était le moment d'intervenir et de l'empêcher de replonger.

Aussitôt je bondis sur lui, enchaînant les coup d'épée et le feu élémentaire, que ce soit sur la créature ou dans le sable pour l'empêcher de retourner à l'abri. Mais je ne faisais que ralentir l'inévitable et j'épuisais mon mana.Il fallait que je trouve une solution plus radicale. Mais dans mon champs de vision, je vus une fluctuation étrange. Pourtant, il n'y avait rien ni personne, mais je l'avais senti la même énergie que lors de ma visite des ruines. Était-ce l'elfe? Que manigançait-il?

Je pensais à peine cela, que je le vis apparaître tout d'un coup sur le côté. Un pouvoir d'invisibilité, et des yeux noirs. Il était plus surprenant que je l'imaginais et je comprenais qu'il avait usé d'un tel pouvoir dans les ruines. Qu'avait-il trouvé au final? enfin, je n'avais pas le temps de penser à cela pour l'instant. Car le héros de Atlas agit et avec son arme futuriste envoya plusieurs rafales dans les yeux du dragon qui gémit de douleur et peut être de peur. Il ne comprenait pas ce que tout ceci pouvait être. Moi même, j'avais reçu du sang sur ma belle armure noire. J'avais même eu chaud car quelques éclats avait failli m'atteindre. Mais au moins, la pression que le dragon exerçait sur moi avait disparut, alors qu'il s'éloignait, sans demander son reste. Maman, n'allait pas être contente...

Mais nous avions vaincu...Enfin c'était une façon de parler... car je savais que nous devrions vite quitter les lieux, si un parent de ce monstre était non-loin. Nous n'aurions pas fait le poids une seule seconde. Je regardais, plein de question Jak, bien sûr on ne pouvait rien voir à travers mon énorme casque noir, mais je restais silencieux. Qui était-il au final? Je n'avais pas peur de lui et ce qu'il avait fait n'allait pas me faire fuir, j'avais vu pire.... J'avais fais pire...J'étais pire!



Je m'étais à peine exprimé, qu'une foule vint nous entourer. Il n'était pas inquiet le moins du monde de ce qu'ils avaient vu de Jak. Plutôt ouvert d'esprit et surtout des habitants de Heiko, ils ne semblaient juger personne sur ce qu'il voyait. Et puis après avoir passé une nuit et une journée avec lui, il était considéré comme un invité et puis la seule idée qu'ils retinrent était que les deux hommes les avaient sauvé.

Autant dire que ce fut une véritable effervescence de cri de joie qui nous acclamèrent. On comprenait vite, que le reste de la journée allait être à la fête. Enfin, avant cela, le chef de la troupe, nous expliqua qu'il fallait s'éloigner rapidement, car le vacarme que nous avions fait pouvait attirer pire encore. On allait pas se faire prier... Mais j'allais continuer à me poser beaucoup de questions sur le blond, il m'avait sauvé, mais je ne lui faisais toujours pas confiance. Mais lui comment allait-il réagir à tout cela?