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État d'urgence

Posté le Mer 6 Nov - 4:29
Christoph Hunter
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État d'urgence






Le soleil commençait à percer la cime des arbres et quelques rayons vinrent m’aveugler. Je dus mettre ma main en visière pour m’adapter à cette luminosité beaucoup trop forte pour mes yeux. Je ne m’étais pas encore complètement adapté à ce monde surtout depuis ma période de frénésie. J’étais même surpris de m’en être sortie et d’avoir passé au travers ce moment. Je pensais vraiment perdre le contrôle pour de bon… Malheureusement, je ne peux pas effacer ce que j’ai dû faire vivre à cette femme… Inutile de ressasser le passé, cela fait déjà quelques jours que cela s’est déroulé, je dois passer à autre chose.

J’avais eu suffisamment d’hémoglobine pour tenir quelques semaines, mais je savais pertinemment que je devais trouver une source rapidement si je ne voulais pas revivre une période de frénésie. J’avais presque oublié cette sensation de perte de contrôle et de cette folie qui nous dévorait de l’intérieur. Je devais à tout prit me trouver une source de nourriture … mais je doute que les humains de ce monde soient plus conciliant à mon égard. Je vais d’abord entrée dans cette ville, je verrais ensuite ce qui s’offre à moi.

Des maisons de taille moyenne, des rues étroites, des étales de marchands, des carrosses tirés par des chevaux. Tout ça s’était presque irréaliste alors que je n’avais connu que des immenses bâtiments en ruine et du miasme qui s’étendait à perte de vue. J’étais presque ému de voir autant de vie, mais je ne pouvais pas non plus ignorer cette crainte qui m’habitait. Tant d’humains entassés dans cette ville … j’espérais seulement avoir avalé suffisamment de sang pour ne pas succomber à une nouvelle rage. En effet, le sang humain était très puissant et pouvait réveiller nos pulsions meurtrières même si nous, nous étions rassasiés la veille. C’est avec la peur au ventre je me mêlai à la foule. On ne me portait aucune attention, j’avais l’air d’un simple citadin, tant mieux!

Par contre, je me demandais toujours où je me trouvais et comment j’avais fait pour me retrouver ici. En effet, lorsqu’un revenant mourrait, il revenait à la vie si son cœur n’était pas détruit, mais habituellement nous revenions là où on avait succombé à nos blessures. Cette fois, je m’étais réveillé avec une rage de sang, mais je ne me retrouvais plus dans mon monde. Je ne pense pas m’être réincarné, car je possède toujours la même apparence. Est-ce que je serais retourné dans le passé? Je ne me souviens pas avoir déjà entendu de voyage dans l’espace temps …

- Hey! Ne reste pas au milieu du chemin!

Je fus bousculé par un homme qui transportait diverses marchandises et il en échappa quelques-uns au sol. Je le regardais un moment avant de continuer mon chemin. Celui-ci me lança des injures, car je n’avais pas voulu l’aider à ramasser ses paquets. Allais-je vraiment prendre le risque de me tenir trop près d’un humain? Je n’étais pas fou au point de mettre toute la ville en péril. Les gens me regardaient et je pouvais entendre certains de leurs commentaires, mais je les ignorais. Ils finiront vite par m’oublier. Je m’arrêtais devant un petit bâtiment où une bonne odeur s’en échappait. Je décidais d’entrer.

- Bonjour Monsieur! Pour une personne?

- Hum … Oui, je suis seul.


- Parfais suivez moi.

Où m’amenait-elle? Elle me présente une table de la main et me tend un carnet où il y a plusieurs breuvages d’inscris dessus. Je m’assois et décide de commander un café. Les revenants ne sont pas obligés de manger ou de boire, mais j’en connaissais un qui aimait boire et manger, car ça lui permettait de se souvenir ce que s’était qu’être humain. Peut-être que si je m’essayais avec la nourriture humaine je pourrais me souvenir de certaines choses. La jeune femme m’apporta mon café et me laissa seul. Je portais la tasse à mes lèvres et bu une première gorgée brûlante qui me fit grimacé. Le goût amer du café ne réveilla aucun souvenir malheureusement et il n’avait pas le goût appétissant du sang, mais cela ferait l’affaire pour passer le temps.

- Il parait que plusieurs personnes tombent malades dernièrement. L’hôpital est rempli depuis un moment.

- Oui, j’en ai entendu parler, mais les autorités nous disent de ne pas nous en faire, mais je crois qu’il nous cache quelques choses.

- Tu crois? Je pense plutôt qu’ils seraient transparents et nous diraient vraiment se qu’il se passe plutôt que de garder le silence. Le Roi-Divin a toujours été quelqu’un d’ouvert et il a toujours fait en sorte que ceux qui le représente ainsi que l’autorité face de même.

- Il y a de la corruption partout…

- Personnellement, je ne m’inquiéterais pas. Nous sommes dans la période des virus présentement, ça va sûrement passer et au pire, les médecins vont créer un vaccin pour nous protéger. Tu t’en fais pour rien, comme toujours.

Intéressant. Donc, je sais au moins où je me situe. Ce monde semble vivre en paix. Il ne semble pas y avoir de problème majeur, contrairement à mon monde et se qui s’est passé avant que j’arrive ici. Je me demande d’où provenait cette ombre gigantesque qui a détruit mon monde et qui a tué mes amis. Je déposais ma tasse vide devant moi et regarda la table. Louis … Bon sang! Si seulement j’avais pu t’amener avec moi… Si seulement ce monstre ne t’avait pas transpercé le cœur peut-être que tu serais avec moi.

Je me levais lentement et quitta le café en laissant quelques pièces en espérant que s’était suffisant pour payer mon breuvage. Je levais les yeux vers le ciel recouvert de quelques nuages alors que le soleil brillait de milles feux. Un ciel bleu … je n’avais jamais vu ça. Bien que s’était magnifique, j’étais quelque peu nostalgique de mon monde. Je ne pense pas qu’il sera possible que je rentre chez moi. Après tout, si s’était vraiment possible, je ne me serais pas réveiller dans ce désert, mais à côté du corps de Louis. Bon sang! Je dois passer à autre chose sinon ça va me rendre malade!

- Nous réquisitionnons votre établissement!


- Pour … très bien! Amenez-le par ici.


Il y avait de l’agitation un peu plus loin. Je décidais de m’approcher et j’aperçu quelques soldats armés qui tentaient de tenir les citoyens à distance tandis que des hommes en blanc entraient des hommes et femmes dans un établissement.

- Pourquoi ne les amènent-ils pas à l’hôpital?

- Il semblerait qu’il n’y a plus de place à l’hôpital et que le nombre de malade augmente, alors les autorités réquisitionnent les établissements à proximité.

- J’espère que le divin entendra nos prières et qu’il aidera ces malades.

Cette maladie doit être forte pour qu’il y ait autant de malades. Je ferais mieux de m’éloigner, je peux sentir l’odeur du sang et je ne veux pas revivre une période de frénésie.

Un son provenant du ciel jailli de nulle part. En fait, c’était d’immenses hauts parleurs situés à des endroits stratégiques qui crachaient un message à l’attention des citoyens de la ville.

- À partir de maintenant, la ville sera mise en quarantaine. Je vous prierais de rentrer chez vous dans le calme, des forces passeront pour vous expliquer la situation et ce qui va s’en suivre.

Je sentais que l’atmosphère s’était soudainement tendu. Les rues se mirent à se vider, les marchands fermèrent boutiques en grommelant et bien vite je me retrouvais pratiquement seul au milieu de cette ville…


Posté le Sam 9 Nov - 22:51
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État d'urgence



- Monsieur, je vous demanderais de rentrer chez vous.

Une voix féminine provenait de derrière moi. Je me retournais pour apercevoir une jeune policière au regard sévère. Je devais avoir l’air perdu, car elle me redit la même phrase, mais malheureusement pour elle, je gardais le silence. Avant qu’elle ne me répète pour une troisième fois je décidais à ce moment d’arrêter de la faire attendre et de lui expliquer ma situation.

- Je suis arrivé dans cette ville il y a quelques heures et …

- Avez-vous été en contact avec des citoyens?


- Oui, je suis resté dans ce café quelques heures.
Dis-je en pointant le café qui était maintenant fermé.

- Hm… Dans ce cas, je ne peux pas vous laisser quitter la ville au cas où vous seriez contaminé. Je vous demanderais de me suivre.

Je m’apprêtais à lui expliquer que j’étais immunisé face aux maladies humaines, mais je croisais son regard insistant et je préférais ne rien rajouté. Je la suivais en silence sans lui demandé où nous allions, j’allais le découvrir bien assez tôt. Après quelques rues, nous arrivâmes devant l’hôpital de la ville où des infirmières s’afféraient à soigner les patients et à donner le meilleur d’eux-mêmes.

- Voilà … assoyez-vous ici et une infirmière viendra vous examiner.
Dit-elle avant de me laisser seul entouré d’humains.

Bien que je n’en aie pas l’air, je paniquais intérieurement. Mon cœur battait vite et fort dans ma poitrine et je sentais que j’avais du mal à respirer. Mon visage restait impassible, mais l’homme âgé à côté de moi semblait sentir mon anxiété, car il me dit :

- Vous aussi vous avez des symptômes? J’entends un sifflement lorsque vous respirer.

Il devait avoir une super ouïe! Mais personnellement, il ne devait pas s’inquiété pour moi, mais plutôt me redouter. Les cris d’un bambin me vinrent aux oreilles, une odeur de sang me chatouilla les narines et le va et vient des infirmières allaient me rendre fou. Alors que je commençais à sentir mon sang bouillir et que ma vision devenait plus perçante, une jeune infirmière apparu à quelques centimètres de mon visage. Son parfum remplaça l’odeur du sang et ses yeux perçant semblèrent me calmer instantanément empêchant une catastrophe dans cet hôpital déjà bien occupé à gérer cette étrange maladie.

- C’est votre tour! Suivez-moi, je vais vous faire une prise de sang pour que l’on analyse votre sang.


Sans plus attendre, je suivis la jeune infirmière dans une pièce close où elle m’installa sur une chaise. D’une main de maître, elle attacha mon bras et avec une seringue, elle me préleva un peu de sang. Elle se releva aussitôt et avant de quitter la pièce elle ajouta :

- Le médecin va venir vous voir avec les résultats.


Une fois seul, je poussais un soupir de soulagement. J’étais apaisé de ne plus me retrouver entouré de tous ces humains. Machinalement, je tournais une mèche de cheveux dans l’attente des résultats, mais je savais déjà qu’ils seraient négatifs. Le médecin entra nonchalamment dans la pièce après quelques minutes d’attente. Le temps était relatif pour un revenant, car nous étions presque immortel, sauf si notre cœur était détruit.

- Vos résultats me surprennent monsieur…?

- Christoph … et en quoi vous surprennent-ils?

- Disons que je ne m’attendais pas à voir vos cellules être autant prolifératifs. Je peux vous dire que vous n’êtes pas contaminé par le virus et j’ai décidé de faire un test avec un échantillon du virus et ce qui est intéressant c’est que les cellules de votre corps semblent annihiler le virus plutôt que ce soit le contraire.


Je ne dis rien, car je savais que c’était cela qui allait arriver. Le parasite en nous pouvait faire bien des choses comme nous régénérer et guérir les maladies humaines, par contre il avait la mauvaise foi de nous transformé en buveur de sang incontrôlable. En voyant l’air trop heureux du médecin comme s’il venait de trouver le remède miracle, je redoutais le pire…

- Il faudrait que nous vous prélevions une plus grande quantité de sang. Nous prélèverions les cellules pour créer un vaccin et arrêter la propagation.

- Je refuse. Dis-je froidement.

Je m’en doutais. Je savais qu’il voudrait se servir de moi pour arrêter la propagation du virus, mais je ne pouvais pas accepté. Ce n’est pas que j’étais complètement insensible à leur situation, mais le risque était trop élevé. Je pouvais clairement voir l’étonnement dans le regard du médecin et alors que celui-ci s’apprêtait à m’expliquer à quel point la situation était critique, je le coupais dans son élan et commençait à lui expliquer les raisons de mon refus.

- Je ne peux pas vous laisser utiliser mon sang, car les risques sont trop élevés. Pour tout vous dire, j’ai un parasite dans le cœur et c’est ce parasite qui créer ces cellules qui m’immunise contre vos maladies. Je comprends que cela pourrait guérir toute la population, mais il y a un risque à utiliser mon sang. Sachez que ce parasite qui m’habite m’a transformé … Je n’ai plus rien d’humain. Dis-je alors que mes yeux devinrent rouges vifs et que mes crocs devinrent saillantes.

- Je suis devenu un revenant et pour garder le contrôle je dois boire du sang. Si vous utiliser mon sang pour soigner la population, le risque est trop grand pour qu’ils deviennent eux-mêmes des revenants et je ne crois pas que vous avez envie de vous retrouver avec une population transformée en goule à la recherche de sang. Vous devrez trouver un moyen plus conventionnel pour trouver un vaccin.

Je décidais de me taire pour voir la réaction du médecin. Allait-il me jeter au fer? Allait-il me faire brûler vif pour diablerie? Je m’attendais à plusieurs réactions, mais pas à celle qu’il eut à ce moment-là.

- Impressionnant! Vous êtes donc un genre de vampire … Je comprends parfaitement ce que vous me dites et je n’ai pas envie que toute la ville se transforme en bain de sang. Par contre, je n’ai jamais rien vu de tel … Puis-je vous demander un service? J’aimerais pouvoir vous examiner de plus près une fois que j’aurais réussi à arrêter ce virus. En échange, je pourrais vous procurer du sang.


Bien que je n’étais pas très à l’aise à l’idée qu’on m’examine au risque que ce médecin veuille reproduire ce qui c’est passé dans mon monde, je me voyais mal refusé surtout s’il pouvait me fournir en sang. Je réfléchis un instant à sa proposition.

- Je me vois mal refusé votre proposition, car j’ai besoin d’une source pour me nourrir et je ne veux pas m’attaquer à des humains ou leur imposer mes besoins. Par contre, je vais vous aider à trouver un remède au virus et vous serez restreint dans vos recherches…

Le médecin sembla réfléchir à son tour. Je lui tandis la main en attendant de voir s’il allait accepter ou non. Un sourire s’afficha sur son visage et il me tandis la main à son tour scellant ainsi notre accord.

Posté le Lun 11 Nov - 16:58
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Maintenant que notre accord était conclu, il était maintenant temps de nous mettre à la tâche. En effet, ce virus n’allait pas disparaître tout seul. Le médecin en chef m’amena dans son laboratoire où plusieurs autres médecins effectuaient des recherches sur le virus qui se propageait très vite. Il me fit signe de regarder dans le microscope.

- Voilà le virus … peut importe ce que l’on essai comme traitement, rien ne fonctionne, le virus continu de se diviser et de prendre de l’ampleur. Ton sang aurait permis d’arrêter la propagation mais…


Je me retournais vers lui et lui jeta un regard sous-entendu. En effet, nous n’allions pas revenir sur le sujet c’était beaucoup trop dangereux. Je revins à l’inspection du virus. J’avais des bases en médecine, mais pour ce qui était des virus et des microbes, mes connaissances étaient plutôt limitées. J’en vins à ressasser des souvenirs de mon monde d’origine me souvenant que c’était Louis qui m’avait enseigné ce que je connaissais aujourd’hui. Je revins vite à la réalité quand le médecin déposa sa main sur mon épaule. Avant qu’il se ne lance dans un long monologue, je lui dis :

- Nous devrions trouver la cause. Le jour 1 où le virus s’est mis à se propager. Je peux enquêter de ce côté-là et faire des recherches tandis que vous continuez de votre côté en laboratoire.


- C’est sûr que si nous connaissons la souche, cela nous sera très utile. Très bien et tenez, mettez ceci autour de votre bras. Comme ça, les forces de l’ordre vont savoir que vous êtes immunisé.


- Bien merci, mais avant de partir, j’aimerais connaître les différents symptômes que causent le virus, cela pourrait m’aider dans mes recherches.

- Oui, tenez, voici la liste des différents symptômes. Sachez que pour le moment, il n’y a eu que deux personnes qui ont succombé au virus, mais nous ne savons pas pendant combien de temps nous pourrons maintenir la situation sous contrôle.


Liste des symptômes a écrit:Toux
Frisson
Fièvre
Vision flou
Spasmes
Rigidité des articulations
Paralysie
Mort


Je quittais le laboratoire du médecin en chef et me dirigea vers la salle d’attente de l’hôpital qui était rempli. Les infirmières s’afféraient à examiner et soigner les patients tandis que ceux étant un peu plus atteint était transférer dans un bâtiment à part dans l’espoir de diminuer l’aggravation des symptômes. Je m’approchais d’une femme qui ressemblait à l’infirmière en chef due à ses vêtements différents des autres infirmières.

- Excusez-moi…


- Une infirmière viendra vous voir dans quelques minutes. Allez-vous installer là-bas et …


- Non, je ne suis pas malade. Je voulais vous demandez si vous me laisseriez questionner quelques personnes pour tenter de connaître l’origine du virus.

- Je… euh… mais qui êtes-vous?

- Je m’appel Christoph et je suis chargé d’enquêter sur les origines du virus. Dis-je en lui montrant mon bracelet.

- Oui… pas de problème… mais ne dérangez pas les infirmières.

Je la remerciais d’un signe de tête avant de m’approcher d’un patient assit un peu plus loin. Celui-ci toussait à s’en « vomir les poumons » et de la sueur perlait sur son front. Par où commencer? L’homme leva ses yeux gris vers moi.

- Excusez du dérangement, j’ai quelques questions à vous poser. J’aimerais savoir ce que vous faites comme métier ou passe temps et à partir de quand les symptômes ont commencé à se faire sentir.

- Je suis charpentier et j’ai commencé à sentir les symptômes il y a quelques jours seulement…

- Avez-vous mangé ou bu quelques choses qui auraient pu être contaminé?


- Je ne pense pas. L’eau du village provient d’un système d’aqueduc qui prend son eau d’un lac. Nous n’avons jamais eu de problème. Pour la nourriture, nos chasseurs ont ramené du gibier et nous avons fait un festin la semaine passé. C’est tout ce que je peux vous dire.
Dit-il entre plusieurs quintes de toux.

- Est-ce que je pourrais parler aux chasseurs?

Au même moment, l’homme se mit à toussé sans être capable de s’arrêter à un tel point que je pensais qu’il finirait par s’étouffer. Une infirmière se dirigea vers le patient pour l’aider. Je m’éloignais de lui sans signe de compassion, mais intérieurement je le remerciais pour son aide. Je me dirigeais vers l’infirmière en chef, car je devais absolument parler à ces chasseurs. Peut-être que la viande était contaminée. Je devrais aussi aller examiner l’eau de la ville.

- Je dois parler aux chasseurs de la ville.

- Les chasseurs? La plupart se trouve dans le bâtiment à côté … mais je ne pense pas que vous puissiez leur parler, la plupart ne sont pas en état de répondre à un interrogatoire.

- Et le chef des chasseurs?

- Il est mort. Ce fut le premier à mourir de la maladie.


Tout ça compliquait les choses. Je retournais dans le laboratoire de recherche et alla directement voir le chef des médecins. J’allais avoir besoin de son aide pour analyser l’eau de la ville ainsi que les restes de viande. Si les chasseurs n’étaient pas disponibles pour me répondre, j’allais devoir trouver un autre moyen pour trouver la source du virus.

- Vous allez devoir m’accompagner dans mes recherches.

- Comment?

- Amenez ce que vous pouvez avec vous, nous allons sur le terrain. Vous allez examiner l’eau de la ville ainsi que les carcasses d’animaux qui ont servi à nourrir le village.

- Très bien, je vous accompagne
.

Après que le médecin en chef eut pris les précautions nécessaires, nous sortîmes de l’hôpital. Nous décidions de commencer par analyser les carcasses de nourriture. Nous marchâmes vers ce qui servait de zone de dépôts des trucs non comestibles qui finiraient brûler dans un centre de décharge fonctionnant par magie. Malheureusement pour nous, il ne restait plus rien. Les carcasses avaient fini brûlé avant que nous arrivions sur les lieux. Le médecin jura, mais il nous restait encore l’eau de la ville à analyser.

Le médecin me guida à travers la ville fantôme. Nous passâmes devant l’hôpital où des hommes en noir sortaient de la bâtisse en tirant une civière avec une jeune femme qui était dans un état critique.

- C’est la fille du chef de la ville. Je sais qu’elle est pro-animale et qu’elle n’a pas assistée au banquet.

- Alors c’est peut-être la source d’eau qui cause problème.


- Pourtant, nous prenons tous notre eau de cette source, alors pourquoi certains ne sont pas malades.


- Nous allons le découvrir bien assez vite.

Nous prenions la direction du lac qui fournissait la ville en eau potable, si elle l’était encore. Par contre, je ne me doutais pas que la situation pouvait être plus grave…

Posté le Dim 24 Nov - 3:39
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Le scientifique me guidait en dehors de la ville. Le scientifique m’expliquait qu’il serait peu probable que la source soit contaminée, car il y aurait eu plus de malades, mais il était vrai que ceux qui n’avaient pas mangé de viande étaient aussi contaminés. Nous montâmes une petite colline.

- Le lac devrait se trouver de l’autre côté.


Lorsque nous arrivâmes au sommet, ce que nous vîmes nous laissèrent sans voix. Le scientifique se laissait tomber à genou tandis que j’observais les alentours. Le lac était bien devant nous, mais il y avait plusieurs animaux morts autour du lac. C’était sans doute ça qui avait contaminé l’eau, à moins que s’était l’eau qui avait tué tous ces animaux? Je descendis la colline tandis que le scientifique regardait la scène sans savoir comment réagir.

Une fois autour du lac, je m’approchais d’une des bêtes et m’agenouillai pour l’examiner. Je retournais la bête et remarquait une grande quantité de sang poisseux. Une odeur nauséabonde s’en échappait. Cet animal avait été tué depuis longtemps et son sang s’était sûrement écoulé dans le lac.

- Je vais avoir besoin de votre expertise! Criai-je au chef médecin.

- Je … Oui … Qu’est-ce que vous voulez que je fasse?

- Examiner l’eau, mais aussi le sang de ces animaux, je veux savoir s’il y a une compatibilité.

- Je m’y mets de ce pas!

Tandis que le médecin commençait à analyser les deux sources, je continuais d’examiner les autres animaux. Certains étaient gravement blessés, mais d’autres ne l’étaient pas. J’examinais plus en détail ceux qui n’étaient pas blessés et à la plupart j’avais remarqué qu’ils avaient été piqués. Un insecte peut-être? Une odeur de sang me vint aux narines et je me relevais pour suivre la dite odeur jusqu’à voir une trace de sang au sol qui menait à un des animaux morts. On avait trainé la carcasse jusqu’au lac. Je doutais fortement que l’animal s’était trainé pour mourir  à côté de l’étang. Alors que j’examinais le sol, le chef médecin m’interpella.

- J’ai découvert quelques choses! Le sang des animaux et la source d’eau ont tous les deux les mêmes cellules de la maladie qui s’attaquent à notre ville! Il semblerait que cela provienne du sang!

- Quand est-il des animaux qui n’ont pas été blessé?


- Sans doute un poison qui coulait dans leur veine. Il y a sûrement quelque chose qui a empoisonné leur sang, mais je ne peux pas dire quoi.

- Ça ne me surprendrait pas que cela provienne d’humains.

- Que voulez-vous dire?

- J’ai vu une trainée de sang, on aurait déplacé les bêtes mortes jusqu’aux lacs pour l’empoisonner. Je vais suivre la piste, vous retournez à l’hôpital. Je vous remercie de votre aide.

-Je ramène ces échantillons pour les examiner de plus prêt et trouver un remède! Ne tardez pas trop, la nuit va bientôt tomber.

Le chef des médecins prit congé et de mon côté je continuais mon enquête. Il y avait plusieurs traces de sang, mais celle-ci commençait un peu à disparaître dans l’herbe. Heureusement, mon odorat développé pour l’odeur du sang me permettait de la suivre à la trace sans trop de problème. Je marchais quelques mètres avant de grimper une petite colline. Je m’arrêtais au sommet et m’agenouillait au sol. Au loin, je pouvais voir un petit campement à l’orée d’une forêt. Les traces de sang semblaient mener directement vers ce campement. Je descendis la colline et m’approchait du campement lentement sans me faire repérer. Je me cachais dans des hautes herbes tandis que deux hommes tiraient se qui semblaient être une biche ligoté. Je les suivais jusqu’à l’entrée du campement, mais je ne pus entrer car elle était gardée. Je devais trouver un autre moyen d’entrée et de comprendre ce qui se passait exactement entre ses murs.

Je fis le tour de la muraille dans l’espoir de trouver un endroit qui me permettrait d’atteindre le rempart. Heureusement pour moi, la nuit commençait à tomber et je pouvais facilement me faufiler parmi les hautes herbes sans être repéré. Tout en contournant le camp, j’aperçu un énorme tas de déchets qui arrivaient juste au-dessus du rempart. Je pourrais ainsi entrée dans le campement. Je commençais donc d’escalader le mont de déchets. Une fois sur les remparts, je regardais autour de moi pour tenter de me situer. Il y avait des hommes qui faisaient des rondes avec des torches à la main. Un peu plus bas, je pouvais voir plusieurs tentes, dont une plus grosse qui était toujours illuminés. J’étais curieux de voir ce qui pouvait bien s’y passer. Je descendis du rempart et me faufila entre les tentes pour ne pas me faire voir. Alors que je m’approchais de la plus grosse tente, je me cachais derrière une caisse. Je pouvais entendre des hommes discuter de l’autre côté du voile.

- Celle-là sera la dernière et ensuite nous pourrons attaquer.

- Enfin! Je commençais  à en avoir marre de tirer ces bêtes jusqu’au lac.

- Garder moi une dose du poison.

- Patron! Je ne m’attendais pas à vous voir ici!

- Cette dose … laissez là moi. Elle servira à tuer directement le maire de la ville.


- Et pour ceux qui auraient pu survivre au poison dans le lac?


- Vous les exécuter. Je ne veux personne qui sorte vivante de cette ville. Elle doit être rasée.


- Oui patron!


C’était bien pire que ce que je pensais. Ils utilisaient le poison sur des animaux pour empoisonner la source. Pourquoi ne pas mettre le poison dans l’eau directement? Peut-être qu’en injectant le poison dans un autre corps, il serait plus difficile d’en trouver la source et donc un remède? C’était plausible. Je devais trouver le dernier échantillon du poison originel pour que le médecin en chef trouve un remède! C’était le seul moyen d’y arriver!

- Hey!  Il y a un intrus! Sonnez l’alerte!

Je me retournais au même moment qu’un des bandits sonnaient l’alerte. Je reçu un violent coup qui m’assommait sur le coup. Décidément, je n’avais pas de chance de ce côté-là. Lorsque j’ouvris les yeux, je constatais bien vite que j’étais ligoté à un poteau du bois tandis qu’un homme faisait les cent pas devant moi.

- Tient, tient, tient… Voilà que notre invité surprise se réveille enfin! Qu’est-ce que tu viens faire dans notre camp?

Je ne répondis pas à la question. Un des hommes me frappait violemment dans l’estomac. J’encaissais le coup malgré la douleur. Il me reposa encore la même question, mais je restais muet. Les hommes continuèrent de me frapper avant que l’autre homme leur face signe d’arrêter.

- Je vois que tu ne souhaite pas coopérer. Bon! Après tout, tu ne sortiras pas vivant d’ici! Que je sache ou non ce que tu viens faire ici, tu ne pourras pas continuer à faire ce que tu faisais. Je n’ai pas de temps à perdre avec tout ça, j’ai une ville à réduire en cendre… Tuez-le!


L’homme sortie de la tente tandis que les deux autres sortirent chacun une dague. L’un d’eux m’entailla le bras tout en ricanant. Le deuxième fit de même, mais cette fois il planta la lame dans mes côtes juste assez pour faire saigner, mais pas pour me blesser gravement.

- On va te tuer à petit feu!

- Tu vas crier toute la nuit!

Les deux éclatèrent de rire. La douleur était vive et l’odeur de mon propre sang commençait  à réveiller ma rage. Je perdais du sang, trop même! Ça en devenait risquer que je succombe à la frénésie! Les dagues se plantèrent encore dans ma peau jusqu’au coup fatal. La dague se planta entre deux côtés trop profondément ce qui me fit cracher du sang. Il avait sûrement touché un poumon! Je ne craignais pas trop qu’il m’est pourfendu un poumon, non je craignais bien plus ce qui allait suivre. En effet, ayant perdu beaucoup trop de sang, je sentis mon esprit s’embrouiller et mon rythme cardiaque augmenté. Mes yeux devinrent rouge vif et mes canines devinrent plus proéminentes. Les hommes continuaient de rire, mais quand ils aperçurent mon regard assassin, leurs sourires s’effacèrent aussitôt.

Des cris provinrent de la tente où j’avais été mis en captivité. Le sang recouvrait le fin tissu et bientôt les cris cessèrent. Personne ne vint voir, car ils pensaient tous qu’ils avaient finis par m’achever. Malheureusement pour eux, je sortie de la tente le corps recouvert de blessure et de sang. Mes yeux brillaient dans la nuit noire. Malheureusement pour eux, leur vie s’arrêterait cette nuit!

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