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l'Ascension -Pnj/tatas- (Libre Sa'Nok)

Posté le Lun 23 Sep - 1:03
Arthas Menethil
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L'assension

Premier RP, début de l'aventure.

feat PNJ


Qu'est-ce que c'est que ce bordel... ?
La lourdeur de mes paupières sont telles, que j'ai l'impression qu'elles ne se sont pas ouvertes depuis des mois.  
Fais chier ! Je m’emploie à les ouvrir, mais un mal de crâne me fends les tympans en deux incisions bien distinctes. Merde !

Je peux néanmoins lever un premier bras, qui je sens, en plus d'être engourdis, est d'une lourdeur et d'une lenteur... Merde !
Je pense poser ma main sur ma tête pour estomper mes maux de tête avec une imposition lumineuse, mais je me fous mon gant d'acier dans ma gueule et manque de foutre mes doigts ronds et calleux dans mon nez.
Un grognement déplaisant se fait entendre depuis le fond de ma gorge rouillée.

Bon, j'ai pas que ça à foutre...
Néanmoins je ne peux me retenir de me demander, ce qui m'a mis dans un état pareil. Un combat sanguinolent ? Non. Une mine avec un pote dans la taverne de Hurlevent ? Nan plus. Un truc pas net que j'aurais sniffé ? Que nenni !

J'ai l'estomac au bord des lèvres, quand j'essaie de me rappeler des derniers détails fragiles de ma mémoire en puzzle.
Et après plusieurs minutes fastidieuses à me demander si je n'étais pas déjà en train de planer, la vision de la couronne de glace s'impose naturellement à moi.
Non, concrètement je ne plane pas et je sens une délicate angoisse, feutrée et lente monter dans mes entrailles et nouer mes tripes.
Ow, putain !

«  - RAAH ! » Tonnais-je, dans un râle écourté par l'apparition d'un cauchemar, dans les souvenirs d'une hantise vécue, bordée de remords.
Mes muscles se contorsionnent, mon ventre se plie et mes abdominaux taillés dans la pierre de mon corps se bandent, tandis que mon corps s’assoit instinctivement.

C'était pas une blague, alors... ?
J'ai la bouche pâteuse, la gorge sèche.
Mes paupières frémissent sans répondre quand je les invite à s'ouvrir et mon corps est strié de tressaillements, comme si je les avaient malmenés le temps d'une terrible chevauchée au travers des champs de Kalimdor.
Après quelques secondes à renifler bruyamment et à remettre mes cheveux de blés mi-long, derrière mes oreilles, massant mes yeux avec mes indexes recouverts de mes gants de métal, j'arrive enfin à rassembler mes esprits et à observer autours de moi.

J'ai l'air d'être chanceux, je suis dans une espèce de chapiteau ? Hutte?
En tout cas, ça à l'air d'être du cuir, les couleurs de bruns et les craquelures me font penser à des peaux, même si elles sont horrible.
Je me gratte la tête, il n'y avait pas ça en Norfendre en plus je suis torse-nu, avec uniquement des gants et un linge médical sur mes jambes. Donc, je pourrais sentir aisément le froid agacer mon sang et griffer ma peau, cependant il n'en est rien, il fait même... plutôt bon.

Je soupire et finis par me relever, non sans tituber et m'accrocher à ce qui traine, fichant des papiers et des trucs sur le sol, sans véritablement y accorder de l'intérêt.
J'entends des bruits, des paroles... J'observe et apprends, j'écoute et je m'informe, tout cela n'a en rien, l'air d'être une illusion, ni une mauvaise blague.

Mais où est-ce que je suis tombé, non d'un Nain unijambiste ?!
Au bout de cinq bonnes minutes, je n'en peux plus, poussé par une avide curiosité, je m'étire et me mets en marche.
Je me lève, allant chercher ce qui me semble être le haut d'un vêtement, l'arrachant sur un meuble en passant une espèce de rideau léger.
J'eus à peine le temps de finir par pousser le haut sur mes épaules que j'en écarquillais mes yeux de surprises devant l'immensité qui s'étendaient devant mes yeux.
Mais également, des étrangers.
Faisaient-ils seulement partis de Lordaeron? de Kalimdor? Où du Norfendre?
Dans quel merdier je m'étais encore fourré?

J'avais cette expression à la fois troublé, mes sourcils blonds et broussailleux s' fronçant sur un visage baigné par une incrédule perplexité.
" - Où c'est que j'ai atterris, bordel...?" couvrais-je d'une voix raillée par l'épuisement, dont la lassitude qui berçait mes mots.

« halloween »
Posté le Lun 23 Sep - 23:21
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   Premier Héros


   


La mère planète avait fait apparaître une nouvelle créature bien différente de ce qu'avait pu voir le peuple. Pourtant, si Sa'Nok avait fait venir un tel être, il devait être une créature élue et bénie par Mère. Voilà ce que les villageois de ce petit village pensaient. Au début, les guerriers hésitaient à le tuer, au vu de sa musculature et du danger qu'il pouvait être.

Mais un défi, tel qu'il présentait, les poussaient à le garder quitte à faire un combat pour prouver leur force à la sainte Mère. Deux jours étaient passés et l'homme toujours inconscient, le sorcier du campement veillant sur lui et son bien être. Mais rien n'y faisait et ils confièrent la vie de l'élu à Sa'Nok.

Et finalement, au second jour, il se réveilla poussant le rideau en peau de bête qui le séparait de la famille du sorcier. Les enfants sursautèrent et reculèrent, tel des animaux sur la défensive. Leur mère s'interposa pour les protéger, attrapant une arme en bois, qui semblait plutôt solide et pouvait laisser des marques. Seul le sorcier se leva pour analyser l'étranger. Avant de sourire, et s'incliner avec respect:

-Élu de Sa'Nok, vous êtes dans un campement des guerriers, non loin de Dayo, résidence de notre grand roi-divin. C'est un honneur que d’accueillir sous notre toit une créature bénie de notre Mère...

Le sorcier se redressa en observant son interlocuteur, aussi musclé que lui, alors que le sorcier affichait un grand corps massif, enveloppé dans des peaux et autres fourrures. Mais bientôt du grabuge se fit entendre à l'extérieur. Et ce qui faisait office de porte en bois, s'ouvrit à la volée. A l'extérieur, les hommes et les femmes étaient à genou, alors qu'un homme les cheveux grisonnants entrant, posant son regard acier sur les hôtes. Aussitôt le sorcier et la famille mirent genoux à terre, sans autres explications. Il ne restait debout que le héros et le nouvel arrivant...





   

   © By A-Lice sur Never-Utopia
   
Posté le Lun 7 Oct - 19:35
Arthas Menethil
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L'assension

Premier RP, début de l'aventure.

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«  - Okay... »

C'était quoi ce bordel ? Je sentais les vagues amers de la surprise barrer mon front d'une multitude de rides, en observant les péons à quelques pas de moi.
J'étais effaré, ils étaient effrayés.
Ma main droite retenait l'épais rideau de toile et de cuir qui servait de porte à cette espèce de petite maisonnée campagnarde, dans laquelle j'avais reposé... Combien de temps ? Aucune idée.
Et à en voir la surprise de tout ce beau monde, je devais être dans une nouvelle contrée à la con, dans laquelle père m'avait chargé d'intervenir en tant que prince héritier.
Le hic, c'est que j'étais incapable de me souvenir du moindres détails.

Oui enfin, c'est bien beau mais je connais tout le peuple humain de Kalimdor et pas un seul ne porte des guenilles pareils.
Varian et Moi nous n'aurions pas laissé un quelconque village s'effarer de la sorte, nous étions tous des Hommes libres et vivants en paix.
Nous n'étions nullement victime de lacération et vices humains, à ce que je sache, à mon époque. Nos guerres étaient la cause des orcs, non de l'Alliance.

Mon dieu qu'ils sont moche en plus ! C'est quoi ces têtes ? J'ai pas l'étoffe d'un zombie... Pourtant à en voir la lueur déterminé pour certain et apeuré pour d'autres, j'ai l'impression d'être un danger potentiel.
S'avez, je suis un ancien prince, des regards, des gestes, des postures, pour moi, sont des codes sociaux qui ne résultent plus aucun secret pour moi.

Okay...
Je respire longuement en plissant mes paupières, j’éructe d'un soupire de lassitude en mettant mes longs et épais doigts de ma main droite sur l'arrête de mon nez pour mieux visualiser mon état mental.
En fait, tout va bien, je suis moi-même et je n'ai aucune séquelle.
Alors pourquoi diable, suis-je l'objet de leur attention ? Bof ! Qu'importe !
Je laisse tomber ma main droite le long de ma hanche en observe tout ce joyeux bordel en offrant un regard calme, paisible et perplexe à la populace. Je n'ai pas la gorge nouée, j'ai l'habitude des longs discords tonitruants sur l'amour, l'amitié... Bref... Le cycle habituel d'un héros de shonen (WTF)

Par contre je ne comprends vraiment pas le fait que je puisse être un potentiel humain dangereux, ai-je fais quelque chose de mal durant mon sommeil ? Boh, au pire, j'avoue, quand je sors de la taverne bien déchiré, je sais que je ne contrôle plus rien au bout de quelques litres d'hydromel.
Mais là, je n'avais même pas la gueule de bois.
Merde, y a un type bizarrement habillé qui m'interpelle.

«  - Euh... »

J'eus à peine le temps d'afficher ce qui me semblait être un sourire d'une simple courtoisie, que ce genre se met à parler plutôt rapidement en me désignant comme un Elu.
Oui, je suis un élu de la lumière, c'est vrai, je suis un paladin ! Un être reconnu par Uther et la justice d'Azéroth, afin pourfendre les créatures insalubres ! Et foi de prince de Lordaeron, j'évincerais un jour ces monstres ignobles jusqu'à ce qu'il n'en reste plus un !

J'allais moi-même lever mon bras de lumière gorgée de puissance afin d'y pourfendre les cieux en entonnant un effroyable chant de guerre, un hymne à la bravoure et au courage ! Ce genre de hurlement bien virile et masculin, faisant vibrer les êtres, les corps et les esprits d'un seul et même courage... Sauf que...
de nouveau mon bras à moitié levé se rabaissait, ma bouche ouverte prête à beugler se mit en stand-by et trois petit points bien clair s'étaient mis à vagabonder au-dessus de ma conscience.

«  - Euh... pardon... ? … T'as Dit Sanok l'ami ? »

Une province d'Orc ? Ou ai-je atterris ? Sanok ça ne me dit rien !
Serait-ce un royaume de l'autre continent, dans lequel Kattgar mon vieil ami mage m'avait envoyé grâce à l'un de ses fameux portails ? Impossible ! Cela fait des lustres que je ne l'ai pas vu !

«  - Il y a erreur les gars, là... »

Avançais-je en me mettant à peut prêt à hauteur de l'annonciateur de malheur, en observant les gens se mettre à genoux. Attendez, j'ai loupé une étape... Et vu mon naturel éloquent, subtile et très délicat, j'ai peur de dire une connerie.
Je lance un regard alarmiste vers le type penché en avant, il a peut-être quelque chose à me dire ? Nah ?
Tu m'as foutu dans la merde mon gars et tu souhaites même pas m'y sortir ? T'es un bel enfoiré, tsais ?

«  - Allons Brave gens ! Redressez-vous ! »

Finis-je pas éructer d'une voix puissante, rauque et pleine d'une autorité lumineuse.

«  - Il n'est ni l'heure des soumis, ni l'heure des esclaves !
Il n'est ni le temps des pleurs ni des regrets ;
Mais celui des souvenirs, des rires et des actes,
Le temps de la guerre s'offre à nous,
Telle la porte impie menant à une douleur latente... »


Une grincement le porte, je m'en fout, j'ai pas terminé mon discours, je dois à tous prix poursuivre mon but ultime d'encourager ces hommes à se relever et à combattre leurs cauchemars !

«  - Car c'est cette chimère éhontée,
Ce chaos difâme qui prendra nos familles et nos enfants !
Quand enfin l'heure de la lumière a sonné,
Et seulement quand elle nous éclairera,
De sa superbe, dans l'écrin de la gloire et de l'honneur,
Alors, dans ce cas nous serons tous frère et sœurs ! »


J'entends des chuchotements tandis que je lève une main sur ma poitrine en continuant de réciter ma fabuleuse bible sur les paladins.

«  - Par le marteau, par la justice, par la lumière,
POUR AZEROTH ! »


Je lève un poing dans l'air, les muscles noués de mon bras se tendent en un milliers de frémissements d'exaltation.
M'attendant à ce que la foule applaudisse, se déchaîne et hurle que la lumière nous bénisse,  
un énorme sourire infantile et naïf s'affiche sur mon visage éclaircit par la lueur innocente de mes prunelles d'un bleu acier.
J'attends... J'ai mal au bras... merde...


« halloween »
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Posté le Dim 13 Oct - 21:05
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   Premier Héros


   



Chacun avait les genoux à terre, sauf l'homme aux cheveux grisonnant qui analysa l'inconnu. Il balayait son regard de la tête au pied, sans aucune crainte ou hésitation. De lui émanait une silencieuse puissance, et une sagesse surprenante. Son corps, torse nu était recouvert de cicatrices, preuve d'un passé de grand combattant. Concentré sur l'étranger, il n'intervint pas de suite et n'ouvrit pas la bouche. Laissant un silence planait dans le village.

Mais bientôt ce paisible silence fut interrompu par un long discours du blond. Tout le peuple restait genou à terre, mais le nouveau venu n'était pas dupe, et il savait que chaque habitants étaient perplexe et contrit quand aux paroles de puissant guerrier. Certaines de ses paroles étaient même incompréhensible pour eux tous. Mais le responsable restait encore silencieux et peut être pas respect le laissa finir. Du moins, il se demandait s'il finirait un jour, alors qu'il ne cessait pas une fois de parler. Le peuple des camps des guerriers n'étaient pas reconnu pour leur longues discussions, et ainsi quand l'élu finit, quelques secondes passèrent, avant que le nouvel arrivant ne réagisse, surpris lui même qu'il est enfin terminé.

Pendant un instant, il se tourna devant les personnes agenouillés et un simple signe de la tête et ils se relevèrent. Autant dire que les paroles et le charisme du paladin n'avait pas fait mouche, et que son "opposant" avait bien plus d'impact que lui.Un seul signe de sa part, et tous les hommes et les femmes obéissaient aussitôt. Les regards se tournèrent rapidement sur l'homme de la lumière, à la fois méfiant et pour certains moqueurs. Son élan d'encouragement avait fait ce qu'on appelle un véritable flop. Mais un regard sévère du grand guerrier torse nu et tous partirent à leurs propres affaires, un signe de la tête à la petite famille du sorcier et ces derniers sortirent, sans aucune hésitation.

-Sorcier! Restez avec nous, s'il vous plait. Vous aurez besoin d'entendre ce qu'il se dira ici. Mais vous devrez le garder pour vous, au nom de notre Roi Neto!

Le sorcier, en question, se mit à sourire de toutes ses dents, et plein de respect inclina légèrement la tête, comme un remerciement et un véritable honneur de lui permettre de rester.  Une fois, le trio masculin seul, le puissant guerrier ferma la porte en bois derrière lui, avant de poser son regard acier sur le paladin. Et sa voix implacable retenti:

-Pour répondre à votre précédente question, avant que vous partiez dans cet incompréhensible discours, je suis dans le regret, que vous n'êtes plus dans votre monde, mais bien à Sa'Nok notre planète-mère.

Il ferma légèrement les yeux et inclina imperceptiblement la tête vers le bas. Le comportement typique d'une personne qui s'apprête à annoncer une mauvaise nouvelle, mais aussi un secret que le sorcier ne connaissait pas:

-Je suis désolé d'être aussi abrupte et direct, mais nous ne sommes pas reconnu pour notre tact. Ainsi, je vais t'apprendre une sombre nouvelle. Comme je l'ai dis, ici tu n'es plus sur ton monde originel, mais bien un tout nouveau monde, dans une galaxie bien différente. Oui, sorcier, nous ne sommes pas seul au delà du monde des esprits. Ce ciel noir et étoilé est une contrée plus vaste que nous pouvons l'imaginer...


La bouche du sorcier s'ouvrit en grand, dans une expression horrifié et surpris, mais il ne doutait pas un instant à ce que lui disait leur interlocuteur. Alors que l'homme aux cheveux grisonnant reprit ses paroles à l'intention de l'élu:

-Quand à toi, héros... Ton monde vient d'être détruit par la grande Menace... Tu dois ta survie qu'à notre puissant roi-divin. Il a dû faire un choix et n'a pu sauver tout ton monde. Son choix s'est porté sur toi, et il est parvenu à t'invoquer ici. Malheureusement, une telle prouesse lui demande une grande quantité d'énergie et ne peut se déplacer. J'ai été envoyé pour venir à ta rencontre et te préparer à tes débuts sur Sa'Nok...


LE représentant de Neto se doutait que ceci allait être dure à accepter, il se permit donc à reprendre le silence, en fermant les yeux. Immobile et droit. Une véritable montagne faisait face aux deux autres hommes, sans savoir comment allait réagir, le nouvel héros de Sa'Nok...




   

   © By A-Lice sur Never-Utopia
   
Posté le Ven 8 Nov - 17:18
Arthas Menethil
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L'assension

Premier RP, début de l'aventure.

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Un long, énorme et tonitruant silence imprégnait les lieux que j'avais pourtant âpreté par ma superbe énergie vitale.
Merde ! Mais je suis arrivé dans quel lieu impie ?
Les hommes n'ont donc plus aucune confiance en eux ?
N'ont-ils plus aucune foi en la lumière ?
Je baisse paresseusement le bras en réfléchissant, troquant ma confiance en une méfiance approprié, je ne suis plus du tout certain d'être ni à l'endroit ni au lieu qu'il faille.
Les rides de la réflexion bordent mon front en deux vagues de chair bien distinctes, tandis que, poings serrés, je ramène mes coudes proche de mes hanches en rabaissant mes épaules et mon dos, voûté, accablé par ce manque de respect.

Je réfléchis en reniflant enfin, méprisant cet instant, cet énième instant de solitude : Je me triture les méninges, quand le voile charnel de mes paupières se lève avec défiance vers l'homme à la crinière d'argent, dont le torse semble avoir été éprouvé par moultes batailles.
Je le toise de mes prunelles d'acier, un regard tranchant qui porte tous le mépris et toute la confusion qui habite mon âme.
Je ne me sens pas de demander des explications, ni plus de savoir où je suis, fatalement, je le sens, instinctivement : Je ne me sens pas à ma place ici.

Tout de même, parce que j'ai le sens de l'honneur et que je me demande bien si je nage en plein songe, sourcils froncés et rides du lion encrée depuis la cime de mon nez, signe intrompable d'un homme en pleine défiance, méfiance, j'observais tour à tour, les deux hommes qui restaient dans la place.
Étant donné que tous étaient retournés à leur occupation.
Étant donné qu'il n'avait suffit que d'un seul geste à ce vieillard pour tous les congédier.
Comme je l'aurais fais à Lordéron, de même, je remontais mes bras croisés sur mon torse ferme et large, affichant par la même harangue, ce regard tranchant et bordé de mépris.
Que l'un mente, je le saurais et je le punirais par la lumière !

Fort bien.
Je suis donc sur une planète juxtaposée, nommée Sa'nok.
Bordel, ça sonne comme un nom d'orc aussi pourrit que celui d'Archilol.
Néanmoins les traits du visage de ce type me paraissent imperturbable, je crois donc son récit, je n'ai pas le choix, de sa voix découle la vérité et la justesse de ces lieux étranges.
Sa'nok est un nom qui bute, brûle et écorche ma langue et ma bouche quand j’essaie de le prononcer, je n'aime pas ça, c'est abrupte, brutale, sauvage, ça ne m'indique rien de bon.
Je fronce d'avantage mes sourcils, mes yeux ne font qu'un avec le tranchant de mon regard quand il me relate la suite des événements.

Donc, Azeroth a été détruit.
Et la planète des démons ? Archimonde et KillJaeden ont-ils été déchus ?
Et la planète des Orc ? Encore, je veux bien qu'Azeroth et la planète des humains soit tuée, après tout, avant que je chute, n'ai-je point été le visionnaire et le précepteur de ce qui aurait été le tombeau d'un nouveau monde ?
En tuant père, me destituant de mon trône, pour ne plus que devenir un chevalier indigne de la mort et périr à mon tour, sur le trône de glace du voile du Norfendre ?
A en songer, me remémorant les brisures céleste de ma mémoire défaillante, il y avait bien un indice, un quelque chose qui faisait que ma planète et le toit de mon monde ait pu rendre son dernier salut.

Et instinctivement, quelque chose me dit, que si cela n'était pas arrivé, si je ne m'étais pas opposé à ce machin chose, j'aurais pu... J'aurais très probablement, pu devenir le vile, la menace, le Tyran d'outre-tombe de ce monde.

Une énorme sueur glacée dévale mon dos et un malaise me prends de haut.
J'eructe un premier soupire de malaise, je me sens poisseux, quel est mon destin en ce monde ?

«  - Dites, mage... sorcier ? Vous auriez pas de quoi me rincer le Gosier ? »

Style pain de manne invoqué, histoire que je puisse ravaler ma fierté perdue durant ma longue tirade sur la lumière et l'espoir de ce monde.  Et donc, de l'espoir déchu de mon monde.
Je repense à Jaina. A Uther que j'ai tué, à Tyrion qui m'a affaiblit et à tant d'autres qui auraient pu m'achever lors de mon ascension à la Couronne de Glace, mais au lieu de cela, c'est autre chose qui a prit leur tête... Je ne sais pas si cela est mieux où pire que l'idée même, que j'aurais pu le faire.

«  - Donc, vous avez un roi nommé Neto.
Inutile de perdre du temps, j'imagine que je suis ici pour évincer ce truc qui a exploser ma planète, n'est-ce pas ? »


Je clos mes paupières presque avec délice, à l'idée même de prendre le pouvoir, de gagner une puissance accablante et de mener des combats inébranlables.
Cela peut paraître fou, mais plus j'y réfléchis et plus je me dis que j'ai ma chance ici.
La chance de pouvoir repartir à zéros afin de devenir ce que j'ai toujours voulu être.
Finalement ce changement est une aubaine et cette adaptation farouche m'est un cadeau tombé du ciel.
Jaina m'avait tourné le dos quand j'avais besoin d'elle lors de L'épuration de stratholmes. Uther m'avait démotivé à prendre le trône de père et Tyrion, mon frère de lumière, avait simplement commencé à me saouler avec sa lumière et sa main d'argent.

Autant d'autres mondes qui m'avaient finalement tourné le dos quand j'en avais eus le besoin et en qui maintenant, je n'avais plus le respect, ni le besoin de revoir.
Non, je n'avais pas les regrets ni les pleurs.
A la place, mes iris tranchants brillaient d'une soif inépuisable de conquête, de soif intarissable d'apprendre et de gouverner. De combattre et d'étendre le renom de ma réputation.

Petit Bémol.
J'espère juste qu'ils ont de la meilleure bière ici qu'ils n'en ont chez les Réprouvés, parce que sinon je sens que je vais vraiment péter un câble et finir par buter tout le monde par pure crise de nerf.

«  - De toute manière j'ai pas de temps à perdre, j'en ai déjà assez perdu en dormant ces derniers jours.
En attendant ma binouse, mon bon sorcier, Tu vas me dire où-c'est que j'peux trouver un marteau ou un burin, pour que je puisse avoir une arme convenable et partir en croisade chercher ton bon roi.
Parce que, j'veux bien que tu me dises tout ce qu'il y a a savoir sur Sanokeu, hein !
Mais comme j'y connais rien à ton monde, autant y voir vos armes et y tester vos habilités pour que j'y trouve mon compte. »


Je croise mes bras sur mes hanches d'une manière fier et paternel en montant un léger sourire qui se fend en un deux fossettes bien distinctes au coin de la commissure de mes lèvres.

«  - Pis y a rien de mieux que de passer à l'action pour savoir sur qui on est tombé, pas vrai ?
Je suis Arthas Menethil, ancien prince de Lordéron, mon monde c'était Azeroth.
Ancien Paladin de la main d'argent.
Je tape, je fais les stratégies, les soins, les résurrections, les contrôles de foules. Je bubule, je stop les sortilèges et je peux même te faire le café si t'aime bien ce qui est amer, l'ami ! »


Dis tout ça d'une traite et sans pause, c'est vrai que ça fait long, j'en ai la gorge séchée.
Au fait, elle arrive ma binouse, où bien ?


« halloween »
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Posté le Jeu 14 Nov - 0:01
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   Premier Héros


   


N'importe quel être aurait été horrifié, voir effondré d'apprendre une telle nouvelle, et l'homme à la chevelure grisonnante attendait patiemment se rendant compte de ses paroles et de l'effet qu'elle pouvait faire, alors que le sorcier du village observait le prince de Lorderon avec une certaine tristesse et un regard compatissant. Le silence était donc venu, le représentant du roi attendant patiemment, les yeux clos. Mais aucun doute que tous ses sens étaient en alerte et qu'il ne pouvait être prit par surprise.

Mais la réaction du héros fut tout autre, et même le sorcier ne put cacher sa surprise et son incompréhension. Quel homme saint d'esprit pouvait aussi facilement tourner le dos à des êtres chers ou même son propre monde. Il avait éclipsé la nouvelle, comme on tourne la page d'un livre, avec une facilité déconcertante. Même "l'ancien" ouvrit les yeux en un instant, son regard acier n'évoquait aucune émotion, mais il le toisait un long moment, comme s'il essayait de le cerner ou de détecter quelque chose en lui que personne ne voyait. Et alors que le blond demanda à boire, le sorcier, estomaqué commença à prendre la parole en balbutiant:

-Mais...Mais...Enfin... Vous ...C'est tout... Vous...

Mais une main levée de l'officier ou qui que se soit et le sorcier abaissa légèrement la tête en signe de respect, avant de s'écarter d'un pas, gardant le silence. Le représentant garda encore quelques instant le silence, avant de claquer la longue et reprendre la parole:

-Nous ne savons encore exactement, ce qui va se passer. Mais notre roi semble user de ses pouvoirs divins pour réunir de puissant héros pour s'opposer à la menace. Ceci est horrible car de nombreuses planètes et vies sont perdues, mais nous devenons le dernier rempart contre la Menace et l'extinction complète. Alors oui, l'objectif final serait la destruction du destructeur, si nous le pouvons...


Il était conscient que les héros choisit par Neto, devait être de grands guerriers dans leur monde, après tout, il devait ressembler un minimum au peuple et surtout plaire à la mère-planète pour y être plus facilement accepter. Et l'homme ne perdait pas de temps, alors qu'il demandait à s'armer, et se présenta dans la foulée. A ses mots, le guerrier abaissa sa tête, telle une révérence et un respect - on pouvait voir qu'il n'en avait pas l'habitude dans sa façon de faire, mais l'effort était là- après tout, il était lui même un guerrier fier, avec un certain orgueil, il prenait donc beaucoup sur lui et l'effort était louable. Il poursuivit donc:

-Même si je ne suis pas sûr de tout comprendre encore vos paroles, c'est un honneur de compter sur un grand guerrier comme vous. Je le sens, votre aura vibre d'une aura puissante. Quand aux armes, nous pourrons vous montrer ce que ce campement des guerriers à offrir, mais il faudra probablement retourner à Dayo, le Berceau de notre monde pour y trouver des armes de meilleurs qualités. Veuillez, nous excuser pour cela.

L’officier se présenta à son tour donnant son nom, alors que le sorcier- qui avait été invité par le général, précédemment, à ramener une boisson du pays- revint avec une sorte de bol en bois de fortune, avec un étrange liquide foncé à l'intérieur. Aucun doute que c'était un tord boyaux et que rare était ceux à résister à un tel breuvage. Peut être était-ce une façon de tester leurs invités ou une sorte de bizutage de nouveau, si ce peuple avait de telles coutumes. Dans tous les cas, les deux hommes ne pouvaient s'empêcher de sourire, ceux qui était une première pour le grisonnant...






   

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