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Vivianne; toujours la même histoire, de justice et d'Hommes. [términée]

Posté le Mer 25 Sep - 22:02
Vivianne
Vivianne
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Crédits : 5
Date d'inscription : 25/09/2019
  • Nom : Samton
  • Prénom : Vivianne
  • Âge : 31
  • Sexe : feminin
▬ ft. personnage de: Berryverrine

Couleur de peau : : blanche
Taille : 1m79
Corpulence : Sportive, Mince.
Cheveux : Rose
Yeux : rose
Signe(s) distinctif(s) : deux Jambes robotiques
Caractère & physique


Vivianne n’est pas vraiment une jeune fille très calme. Au contraire, on pourrait parler d’elle comme une fille au sang chaud. Facilement perturbable, il ne faut pas s’attirer ses foudres si l’on n’a pas une bonne couverture derrière laquelle se cacher. En réalité, malgré son travail, elle a la gâchette facile.
Pourtant, elle reste une policière plus ou moins passionnée, en un sens, et apprécie facilement les personnes qui ne lui cherche pas des noises. Plutôt amicale, elle est assez enjouée, et n’hésite pas vraiment à laisser paraitre sa joie.
Energique et plutôt ambitieuse, elle n’a pas encore d’objectif dans la vie, a proprement parler. Elle vis au jours le jours, profitant des bon moments et tachant d’ignorer ou d’éviter les mauvais.
Très franche dans ses sentiments, elle ne simule pas. Pas la joie en tout cas. Elle n’est pas bonne comédienne. Quand elle est contrariée, elle ne peut pas avoir l’air heureuse, même si l’inverse est plus facile pour elle (c’est son travail après tout.)

Physique ;

Vivianne est une femme plutôt jolie. Balançant entre deux Age, elle n’a plus l’air d’une jeune adulte, mais n’a pas non plus l’air particulièrement vielle. A trente ans, c’est à peu près normal.
Elle a une sorte de coupe au carrée plutôt soignée qu’il lui arrive d’attacher quand elle part au combat. Son visage est fin, et son air souvent blasé ; elle n’a pas l’air de s’amuser en permanence. En fait, elle a souvent un air blasé, les sourcils haussés, regardant les autres de haut, un peu hautaine.
Son nez est plutôt pointu, et ses lèvres souvent mise en valeur recouverte d’un rouge à lèvre ostentatoire rose vif. Elle possède une corp assez fine, mais très athlétique, étant pour tout dire plutôt musclée, et sa poitrine bien que de taille raisonnable, n’est pas vraiment « grosse » non plus. De toute façon, même lorsqu’elle n’est pas restreinte par les tenues épaisses des policiers, elle les a souvent près du corps avec des brassière de sport plus ou moins moulante, et de grosse veste en jean, colorée de pins, d’autocollant ou de blason de tissus a l’image de marque ou de série, ou toute sorte d’autres choses. De fait, si ses couleurs principales sont souvent le rose ou le bleu, il lui arrive d’avoir pas mal d’autre couleurs flashy sur elle, sans vraiment les avoir « organisé ».
Ses jambes sont robotiques, elles. Pour le coup, elle porte de long pantalon près du corps, ainsi que de larges docks, ou moins souvent des baskets colorées. Plus rarement, on peut la voir avec des shorts, ou des jupes avec des bloomer en dessous pour cacher ses sous-vêtements, comme elle est souvent en mouvement. Dans ces cas-là, on peut voir ses jambes, matériaux robotiques très perfectionnés au métal chromé et aux courbes élégantes .. Il s’agit d’objet fait tant pour le combat que pour être admirés.

Elle se promène toujours avec son pistolet de service, et il lui arrive parfois d’avoir avec elle un grand fusil de sniper, plutôt du genre antimateriel qu’anti personnel, mais c’est uniquement quand elle se balade dans des endroits mal fréquenter. Ça dissuade. (Même si elle dissuade très bien elle-même.)



Histoire


« Vivre, c’était mieux avant. »
Un type a écrit ça un jour, je crois. Entre deux émissions télés abrutissantes, et après un échec cuisant d’une tentative pour entrer dans la cour des grands parmi les écrivains. Ceux qui sont encore publié sur papier. J’crois pas que j’étais d’accord avec ça. En fait, j’en sais rien, j’était pas la avant. Tout ce que je sais, c’est qu’avant, ça avait l’air plus hypocrite, de vivre. Mais encore une fois… J’en sais rien.
Déjà a l’époque, j’avais une vie plutôt tranquille.  A 22 ans, j’étais flic. Et schizophrène. Mais surtout flic. Pas un mauvais flic, si on regarde les standards de mon époque. Je faisais mon travail sans emmerder personne. J’étais clairement la meilleure inspectrice de mon département. Enfin inspectrice. Ce mot ne veut plus rien dire. Tenez-vous bien, j’étais dans les « corps d’encadrement et d’application ». Et ouais hein, ça en jette. Grossièrement, c’est un rang entre les trouffions et les mecs qui ont de l’importance.
Bref. Je menais des enquêtes, et je veillais à la sécurité publique, je participais aux fusillades quand il y en avait, du bon côté de la barrière, bien sûr, bien à l’abris sur un toit, fusil de précision en main… J’avais beaucoup de tallent. Bien que j’aie perdu en efficacité depuis… L’incident.
La plupart des jeunes de mon genre, avec du tallent et tout, crevaient assez vite dans mon métier. Mais la différence entre eux et moi, c’est que moi, j’acceptaient les pots de vin quand je devais les accepter, mais je n’restais pas parfaitement docile. J’ai vite trouvé le juste milieu, celui qui vous permet de rester en vie, d’être respecté et apprécié par vos collègues, sans pour autant vous faire enculer dans les ruelles par n’importe quel caïd en manque de pouvoir. J’étais sage, les mafieux me toléraient, les collègues m’aimaient bien… Y’avais bien les citoyens qui me crachaient dessus, littéralement, parfois. Mais au bout d’un moment, on peut pas tout avoir. Ces types ne tiendraient pas deux minutes dans la police. On est plus en 2010, l’âge d’or de l’humanité est terminé depuis longtemps les gars.
Bref, ma vie a suivi son cours, tranquillement je dirais. J’ai vite monté en grade, j’ai pris du galon… Pas grand-chose à dire de ce côté-là Les collègues m’aimaient bien, et j’y avait quelques amis. En soirée, on sortait dans les rues, et on finissait soit par rentrer chez nous en titubant et en rigolant bruyamment, soit-on s’endormais dans un coin de rue confortable après avoir plané un moment. Ça, ou les putes, ça marchait aussi. Hé, on élimine la pression comme on peut. J’aime la ville. Faut dire que j’ai rien connus d’autre. Les néons roses et bleus qui diffusent sur les pavés et l’asphalte humide des ombres distordues, ombres qui semblent plus avoir leur place ici, pourtant, que ceux dont ils proviennent. Quand je suis affalé au sol, appuyé contre un mur, du vomi à la bouche, j’me dit que les ombres tamisées sont le reflet de ce que sont les citoyens, de ce qu’est la ville dans ma tête. Une forme vague pleine d’inconnus, captivante et hypnotisante, qui me tien prisonnier d’un genre de cage dorée…
Et quand je me dessaoule, je me contente d’avoir honte de mes propres conneries. Une poète en carton, mais bourrée. On croirait entendre une petite fille…
Je crois pas avoir déjà été amoureux. Enfin, les amours de primaire ça compte pas ? Non ? On est d’accord.
Donc non. Pas d’amour en vue. Un moment, y’a eut un mec, un gigolo que j’ai rencontrée pendant une enquête et que j’ai crus apprécier…
Mais il était trop idéaliste pour moi. Il  me foutait le cafard. Je l’aimais bien, mais… La positivité, c’est mignon, mais ça sert à rien d’en avoir trop. C’est limite déprimante. Alors j’l’ai quitté.
Il y avait des types sympas chez la police. Et plein d’originaux. Edward, par exemple. Un genre de cyborg. Il avait perdu son bras quelques années avant, lors d’une guerre de gang, et on lui en avait fait faire un nouveau, robotique. Il disait que des nano machines parcouraient son corps pour alimenter son bras, et lui donnait des genres de super pouvoir de régénération… Il était plutôt marrant, cet Edward.
J’ai passé quelques années comme ça. Rien à dire. Quelques amis, pas vraiment de famille soudée, même si on se voyait de temps à autre… et voilà.
Le vrai évènement, c’était à mes vingt-six ans. J’ai découvert cette nouvelle came, avec deux nouveaux. Un truc vraiment, vraiment fort. Le trafic n’avait pas encore commencer. On était sur une enquête avec ces types, et on est tombé dessus par hasard. Un conteneur entier de cette merde. En général, quand on tombe sur un truc si évident, on le saisit, pour faire bonne figure, et pour rappeler aux mafieux de quel côté on est quand la provoc devient trop évidente. Mais là, j’ai eu un mauvais pressentiment. On s’était préparer à appeler le proprio -Minato, c’était son nom- pour lui dire qu’il aurait pu mieux planquer son truc. En général, c’est le genre d’affaire qui s’arrête là. On prend notre pot de vin, on s’en sert pour se payer l’alcool nécessaire à notre oubli, et on investit le reste en prostituées qui bossent généralement à la botte de notre généreux donateur... Et c’est fini. Le premier des deux nouveaux l’a vite compris. Avant, ça me révoltait. Mais finalement… C’est mieux comme ça. On s’y habitue. Plutôt vite, même.
Mais y’avait un autre gamin avec nous, dans cette histoire. Il n’a pas été d’accord. Il n’a pas bus une goute dans la soirée, et à bruler l’argent qu’il avait reçus devant nous en nous gueulant qu’on était des monstres. Je n’avais pas la force de le coffrer pour destruction de monnaie. J’étais déjà raide à ce moment.
J’ai essayé de lui expliquer « gamin, on peut pas tout avoir gamin ! faut pas chercher la merde avec plus fort que soit gamin ! » mais évidemment, c’était le genre de type trop obséder par la justice. Il nous a dénoncer, le capitaine nous a engueuler pour la forme, et nous a coller un blâme. Bon. Mais le gamin a été choqué que rien ne soit fait pour arrêter le criminel. Le soir même, il était chez Minato à le menacer avec son flingue. Le lendemain, moi et le troisième type avec nous au moment de la découverte, on était dans une cave sordide en train de se faire cogner. Le gamin – celui qui était venus insulter un parrain mafieux -avait été buter, et on nous a jeter le cadavre aux pieds. L’autre -Thomas- c’est vraiment chier d’ssus à ce moment. On s’est fait cogner pendant un moment avant que Minato arrive. Le gamin était déjà en train de chialer.
On a un peu discuté, le patron et moi. Apparemment, le nouveau était aller lui dire qu’on avait des preuves qu’on allait directement lancer au tribunal, et qu’il s’en sortirais pas… Et vas-y qu’il lui avait raconté que dans le pire des cas, on s’en occuperait tous les trois nous-même… Quel con ! S’il veut se mettre dans la merde, très bien, mais pourquoi moi et Thomas putain !
Minato… Ce type est flippant. Il a repris l’affaire familiale quand il avait douze ans. A la mort de ses parents. Son père ayant été condamné à la peine de mort, et sa mère… Je ne sais pas vraiment comment elle est morte.
Il a réussi malgré son Age non seulement à faire fructifier son commerce, mais en plus a l’élargir. A l’époque de cette histoire, il avait 20 ans… Et j’avoue, c’était un sacré beau gosse. En d’autres circonstance, j’aurais eu un faible pour lui. Mais bon. ‘L’était pédé.
Et puis… Ce type avait un salle regard. Dans la cave, ou on ne voyait presque rien, et ou la seule chose qui brisait un silence malsain était les pleurs du gamin, et le bruit de la pluie bien au-dessus, la seule chose sur laquelle on pouvait vraiment porter son attention, c’était ses yeux. Des yeux de chat, jaune, semblant luire de malice dans l’obscurité…
Ouaip. Si j’avais été en couple avec lui, ils m’auraient fait peur à chaque réveil, lui et son sourire suffisant…
..
Enfin. Au final, je lui aie expliquer que c’était un nouveau qui n’avait pas encore saisis les bases, et que l’autre l’avait compris. Qu’on ne lui causerait pas plus de problèmes que d’habitude, voire même qu’on laisserait les trucs passé pendant un temps…

« Ho~ ? Tu as toujours été une fille intelligente Vivianne... C’est pour ça que je t’ai laissé en vie tout ce temps. »
« Bien sûr. J’suis pas une abrutie. Perso, rendre service sans chercher la merde, c’est mon boulot, j’m’en plaint pas. »
« Tu ne veux toujours pas travailler pour moi ? Une fille comme toi pourrait laisser son tallent s’exprimer pleinement à mes côtés. »
J’ai ris a ce moment. J’savais pas encore ce qui allait suivre.
« Tu sais bien que j’peut pas. Il me reste un peu d’amour propre, et j’aime ma vie telle qu’elle est. J’finirais par foutre la merde si j’étais avec toi. Je me contente de laisser passer tes trucs et de les oublier, c’est tout. »
« Mhh.. C’est bien dommage. Mais ça m’arrange. »
C’est à ce moment que j’ai compris que j’avais fait une connerie. Le gars n’avait pas l’intention de nous passer à tabac quelques heures pour la leçon avant de nous foutre la paix. C’est ce que j’ai crus, et c’est pour ça que je m’étais laisser faire.
Connerie. Pire connerie possible. Le type voulait juste deux cobayes et une excuse pour les utiliser, et ça devait l’amuser de prendre des flics.
Je passe les détails. En gros, il voulait essayer son nouveau joujou sur nous pour voir ce que ça allait donner. Il ne s’est pas gêné. Il nous a piquer aux deux jambes, tous les deux. Je vais encore passer les détails. J’ai ni le courage, ni l’envie de vous en donner. Mauvais souvenir.
Il nous a garder dans cette pièce pendant un mois. Peut-être deux. Ou peut-être plus. Ou moins.

Vous comprendrez pourquoi je suis si imprécise. Des larbins à lui nous piquant a toute petite doses régulières.
Les effets étaient très particuliers. Le temps semblait passer de manière complétement aléatoire. Parfois, a peine le temps de cligner des yeux que déjà, ils revenaient me piquer. Et parfois, une simple goute de sueur tombant de mon visage jusqu’à sol, pourtant juste sous mes pieds, donnait l’impression de choir pendant des heures. Heures durant lesquels des rayons de couleurs de tout genre s’entrechoquaient de manière chaotiques, brisant le fil de chacune de mes pensées, et je regardais le temps passer au ralentit en sentant qu’à chaque pensée, mon cerveau finissait un peu plus en bouillis… Et j’en raffolais.
A chaque fois… Je ressentais un putain de plaisir. C’était abominablement bon. Cette impression d’avoir mon propre cerveau dissous était terriblement grisante. J’avais envie de penser. De penser tout le temps, parce que je savais que quand je réfléchissais, quand je fouillais dans ma mémoire, je me causais toute seule encore plus de dommage. Pourtant, mon instinct de survie ne m’avait pas trahi.  Il m’empêchait de penser. Ou plutôt, de trop penser. Je me concentrais uniquement sur ce qu’il y avait autour de moi. L’instant présent. Utiliser ma mémoire immédiate me faisait moins de bien. Et moins de mal. J’ai fixé des goutes des sueurs tomber pendant des heures, et j’ai vus des journées se finir après un simple clignement d’œil. Je n’ai pas dormi une seule fois, je crois. Mon cerveau marchait trop vite pour dormir, ou au contraire, trop lentement pour avoir le temps d’y penser. J’ai fixé mes jambes reposant au sol pendant des jours, observant, ressentant, cellule par cellule, ma chair se gangréner lentement. Ma peau devenait noire et grises, pourrissant, se gangrenant lentement...
Après un temps que j’étais incapable de déterminer, Minato est revenus une nouvelle fois, accompagné de quelques personnes en blouses blanches. L’odeur désagréable de mon froc, du cadavre du nouveau qui avait cédé à la drogue, de la pouriture qui, je le savais, après avoir pris mes jambes, s’étendrait sur mon corps… Ou plutôt, s’y attaquais déjà. En moi, je sentais mes cellules pourries se dissoudre dans mon sang, l’infectant d’immondices putréfiée, mon cœur me faisant comprendre à la dure qu’il n’appréciait pas cela.  Il y avait autre chose aussi, qui se baladait dans mon sang. Un corps étranger. Mais j’étais incapable de savoir quoi. C’était déjà particulièrement étonnant que je puisse sentir le contenu de mon propre sang.
Pour la première fois depuis bien longtemps, j’entendis une voix humaine.
« Ohoh~ ? C’est assez répugnant cette odeur, non ? » ce ton amusé me fit frissonner et baisser les yeux. Certain diraient « dans ta situation, je n’aurais pas fait ça, je l’aurais regardé avec défis… » ces types sont des cons. Ils ne savent pas comment ils réagiraient à ce genre de situation. Mais moi je sais. A vrais dire, j’étais dans la moyenne haute des gens courageux, vus que je ne me mettait pas à chialer en suppliant qu’on me détache. Je baissais juste les yeux, et je tremblais, sans être sûr de comprendre ce qui m’entourait.
« Monsieur, vous auriez dus vous occuper d’eux avec plus de soin, si vous ne vouliez pas empester votre cave. »
« Bah. J’ai des femmes de ménage, elles s’en occuperont. »
Un des hommes s’agenouilla devant moi, m’attrapa le visage pour me pointer avec une lampe forte.
*lâchez moi… *
« A-Ahhh… Ahhhgfa.. »
Ma propre voix me fit sursauter. Je n’arrivais pas à prononcer des mots. Mon cerveau était trop désordonné pour ça.
« Oh ? Elle arrive encore à produire dès son ? Elle est particulièrement douée. »
Je voulais dire d’autre choses… Mais j’étais incapable de penser. Je pus émir un genre de grognement pitoyable, et Minato eut un petit rire.
« Je savais bien que j’avais bien fait de l’utiliser pour ça. Occupez-vous d’elle. »
Pendant une seconde, je croisais son regard. Une seconde qui en dura des centaines. Ma perception du temps semblait s’être à peu près stabilisée depuis un moment, et les décalages ne se comptaient plus, au pire, qu’en heures. Enfin. Heures ressenties. La lueur malsaine dans le jaune vif de ses yeux était encore plus inquiétante dans l’obscurité, et le sourire mauvais bien trop satisfait qu’il affichait en permanence aurait ébranler n’importe qui… Mais je n’avais pas assez de neurones encore fonctionnels pour ressentir de la peur.
« Ahh.. A-Agl.. »
Un demi second plus tard, ou peut-être quelques heures, j’étais allonger dans une pièce lumineuse, un masque médical sur le visage.
« Les anesthésiant n’ont pas l’air de marcher. »
« Qu’importe. Ajouter ça au dossier, et commencer l’opération comme ça. Elle va nous claquer entre les doigts vus son état, et le boss ne sera pas content. » répondit une voix froide.
Un instant plus tard, une très vague douleur me pris aux jambes, alors qu’un son désagréable me vrilla les tympans soudainement. Je levais la tête d’inconfort, pour observer une femme en blouse blanche, une petite scie électrique a la main, couper la jointure entre les os de mes jambes et ceux de mon bassin.
« Ga.. Ghbrrrr.. »
Une main puissante se posa sur mon visage pour coller ma tête contre la table d’opération. Je tournais mes yeux vers le docteur qui avait fait ça, celui-ci regardait un dossier d’un air désinvolte. Il n’avait ni scrupule, ni espérances dans les yeux… Il avait sans doute fait pire.

Je passe les détails de l’opération. En tout cas, je me suis retrouvé avec d’autres jambes, automatisée, qui me causait un mal de chien. Je fus mise dans un autre endroit, pas la cave cette fois ci. Une chambre d’hôpital blanche, éclairée, aseptisée, mais plus confortable. Même si je n’étais pas vraiment en état de me rendre compte que c’était confortable. On est venus m’examiner plusieurs fois, sans m’administrer plus de drogue. Ils devaient en avoir fini avec ça.
Apparemment, mon avant-bras gauche avait aussi commencé à s’infecter, ainsi que certaines autres parties de mon corps. Ils m’avaient plus ou moins stabilisée, mais on me remplaça tout de même cet avant-bras par un autre, douloureux lui aussi. Cette prothèse était différente des deux autres. Je la sentais moins, mais d’après ce que j’ai crus comprendre, je pourrais la bouger même non-alimentée, bien que les nerfs ou les autres options demandant de l’énergie ne fonctionnerais alors pas.

Je passerais l’année qui suivis. Je fus rééduquée avec soin, pour voir comment se développerais un éventuel état de manque. Mais je n’étais pas du tout accroc a cette drogue. D’ailleurs, mes autres addictions malsaines avaient plus ou moins cesser, sans doute le traumatisme de mon corps avait-il produit ce profitable effet ? Le fait étant que je finis par m’habituer à la douleur de mes jambes robotiques, douleur normale pour un corps accueillant pour la première fois des prothèses, surtout des modèles militaires blindée de nanomachines comme celles-ci.
Mon esprit se désembruma petit à petit, mais ma perception du temps resta toujours vraiment décalée. En général, ça allait, mais il m’arrivait -et il m’arrive encore d’ailleurs- de voir une heure passer en une seconde, n’en ayant que de très vague souvenir, ou bien de sentir une seconde passer en une heure, durant laquelle je pouvais me concentrer sur tout et n’importe quoi pendant autant de temps que je voulais. Je fus entrainée à maitriser cela, mais ça ne fonctionna jamais vraiment. Il me faudrait plus de temps, apparemment.
Apparemment, mon corps était parcouru de nanomachines, désormais. Elles étaient la autant pour me surveiller que pour me sauver. J’étais observer en tout temps, mais elles reconstituaient mon corps à une vitesse folle lorsque j’étais blessées. Apparemment, elles étaient un des contenus de la drogue. Des sortes de robots en gestation attendant un corps à parasiter pour on ne sait quel dessein, le réparant tant qu’il était utile.
Et ainsi, une année passa.
Finalement, après qu’ils aient finit de faire les prélèvements qu’ils voulaient, on me lâcha dans la nature à nouveau, alors que je savais à peine marcher.  Je fus trouvée par des gens bien intentionnée, qui prévinrent la police, et mes supérieurs semblèrent surpris de me voir en vie. Mes collègues aussi, au passage.
A nouveau, je résumerais la fin de cette histoire. Je fus renvoyée quand on se rendit compte que j’étais vraiment trop diminuée. Presque incapable de tirer au pistolet, j’avais besoin d’un temps d’adaptation et de réhabilitation, temps qu’ils n’avaient pas. Malgré le fait que j’étais en vie, je savais que ça ne durerait pas longtemps dans mon état, et sans argent de côté. Bien sûr, mes affaires avaient été emmenée, et mon appartement était habité par quelqu’un d’autre, et je passais mes journées et mes nuits dans la rue, parfois hébergée par quelques vieux collègues sympathiques.
Je finis par m’habituer à mon nouveau corps et a ce qu’il impliquait. Les douleurs, les entretiens, je parvenais à nouveau à faire des mouvements normaux, mais mon cerveau était toujours à moitié dans le brouillard, et j’étais incapable de reproduire les gestes que j’avais en tête lorsque j’étais chez la police. Ça allait me demander un certain temps d’entrainement… Il fallait juste que je reprenne tout depuis le début. De toute façon, ma mémoire avait gardé certaines choses intéressantes.
Beaucoup aurais imaginer que dans mon cas, quelqu’un comme moi chercherais à se venger, à faire payer à ses agresseurs… Mais ça, ce n’est bon que pour les mauvais films d’action. On ne se venge pas lorsque l’on tien a la vie. Et malgré ces deux ans passer là-bas, j’y tenait toujours, a la vie.
Et c’est là qu’ils arrivèrent. Créatures informes aux buts incertain, envahissant en quelques instant – ou plus ? – une planète sur laquelle j’avais perdu toute attache. Je ne fis pas grand-chose quand ils s’attaquèrent à mon monde, ni quand un mal gigantesque tenta de m’attraper. Pour moi, j’étais finie depuis déjà longtemps. Je pus cela dit, observer l’horreur en détails. Le temps avait été affecter par sa simple présence.
Il s’agissait là d’une parfaite immondice. Un condenser de mal absurde par sa simple existence, abomination cthulienne dont le simple sens m’échappait. Je pus l’observer pendant une seconde qui dura une trentaine de minute, croisant son regard, mon cerveau affoler. La simple vision de la chose me fut pourtant utile. Mes idées se remirent en place, le choc de la vue de cette chose provoqua un frisson dans tout mon corps, comme si l’absurde amas de monstruosités qu’il était avait suffis à tordre mon esprit déjà tordu, le réparant plus ou moins par le fait. J’éprouvais pour la première fois depuis un certain temps à la fois de la peur, et de la reconnaissance.
De la peur, parce que j’allais mourir.
De la reconnaissance… Parce que depuis près de quatre ans, je n’avais pas eu les idées aussi claires. Oh, elles n’étaient pas revenues à la normale, bien sûr, mais le choc avait un peu dissipé le brouillard qui c’était installer dans mon esprit depuis la première piqure.
Mais juste avant d’être saisi, je disparus. Lentement, je sentis un changement dans chaque cellule de mon corps… Et d’un coup, je me retrouvais ailleurs…

Limy/gordon
grou, c'est privé mon prénom >:c
20 ans :3
Pas de choses a dire en particulier. Je suis juste, genre... Content d'être de retours :3
Posté le Dim 29 Sep - 20:00
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 Passage des puissants


 


Un nouvel héros qui en a vu des vertes et des pas mûrs, mais c'est ce que nous recherchons aussi pour rejoindre la résistance.

Toutefois, nous savons tout et voyions tout, et il faudra faire attention à tes écrits, car il existe de nombreuses fautes qui sautent rapidement aux yeux, penses donc bien à te relire.

Nous voulons être sûr, sur un élément, car même si vous avez vu la Menace, une fois dans votre nouveau monde, vous n'arriverez plus du tout à vous rappeler de son physique ou de ce qu'il a fait exactement. Si tu es d'accord et l'a bien compris, nous allons prendre notre décision.

Ainsi, nous t'imaginons bien à Atlas, si tu l'acceptes?

 

 © By A-Lice sur Never-Utopia
 
Posté le Mar 10 Déc - 23:46
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Bonjour,

N'ayant pas de retour de ta part, je déplace cette fiche.
N'hésites pas à me dire si tu désires la récupérer.
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